A la lueur des bougies (Hollstein)

A la lueur des bougies

Il était tard quand les plombs ont sauter dans mon appartement.
Je ne sais pas précisément l'heure qu'il était puisque mes yeux étaient rivé sur l'écran de ma télévision et non sur l'heure.
-"J'ai plus qu'à allumer mon ordinateur. " J'appuie sur le bouton. Rien. "Il est à plat , bien évidemment. " Je cherche après mon téléphone portable mais je semble l'avoir perdu.

-"Bravo Hollis. On dirait que c'est ta soirée. Et je parie qu'avec ta chance tu n'as aucune bougie." Sur ces mots J'ouvre mes tiroirs. "Ho qu'elle surprise. " Je dis sans entrain.

Je m'apprête à sortir de mon appartement pour vérifier si la panne est général , quand J'entends frapper.
Ayant été élevée par un père surprotecteur , je saisis la première chose qui me tombe sous la main (ça semble être une poêle) et décide de m'en servir comme arme.
J'ouvre la porte très vite et tout ce que j'ai le temps de voir est un visage éclairé par une bougie avant qu'il ne soit percuté par ma poêle à frire.

-"Aïe."
-"Ho mon dieu est ce que ça va ?"
-"Non ça ne va pas ! Tu viens de me frapper avec une poêle Laura! " Je sursaute à mon nom . Connaissant la personne qui me parle (et que j'ai accessoirement agresser avec un ustensile de cuisine).
-"Carmilla! Qu'est ce que tu faisais devant ma porte ?" Elle se relève.
-"Je venais voir si la panne était dans tout le bâtiment et si tu avais besoin de bougies,  mais je ne m'attendais pas à me faire sauvagement agresser par la relève de Maïté !"
-" Encore une fois je suis désolée!" Je dis un peu agacée.
-"Comment ça 'encore une fois' ? Tu ne t'es même pas excusé une première fois! "
-"J'ai demander si ça allait !"
-"Ce ne sont pas des excuse!"
-"EST-CE CE QUE L'UNE DE VOUS DEUX VA ENFIN FERMER SA GUEULE QU'ON PUISSENT DORMIR !" Mon voisin de palier crie à travers sa porte.

C'est vrai que le ton est monter très vite . Comme toujours avec elle.
Elle me tend des bougies et je les prends.

-"Tiens. Et tâche de ne pas faire flamber tout l'immeuble en les allumants ." Sur ces mots elle fait demi tour.

Mes yeux reste fixer sur les bougies dans ma main.
Je n'ai pas envie de l'admettre mais je n'aime pas être seule quand il fait noir.
Je resserre ma main sur les bougie en serrant les dents , sentant la cire se fissurer contre ma paume.

-"Carmilla." Aucune reponse.  Elle ne doit pas m'avoir entendue. "CARMI-"
-"Oui?"
-"HA !" Je sursaute quand je me rends compte qu'elle est juste devant moi. "Tu m'as fait peur."

Elle ne dit rien mais même dans la lueur des lampadaires je peux la voir sourire,  contente de son impacte sur moi.

-"Oui ?" Elle demande et je dégluti bruyamment.
-"J'ai peur du noir..." Je dis doucement , la tête baissée.
-"Pardon ? Je ne t'ai pas bien entendue."
-"J'AI PEUR DU NOIR! " Je lui crie.
-"TA GUEULE! " Encore mon voisin.

On se tait et je commence à me sentire ridicule .

-"Alors comme ça tu as peur du noir ?" Je la sens sourir.
-"Ho la ferme! " Je serre les poings et les dents.
Je me sens si bête.

J'avance pour rentrer dans mon appartement mais une main me retiens.

-"Aller. Viens."
-"Non merci. Je n'ai pas besoin de ta pitié! "
-"Ce n'est pas de la pitié mais de la gentillesse et je te conseil d'en profité car c'est rare." Je baisse les yeux et regarde sa main serrée autour de mon poignet.
Après tout , qu'est-ce que je risque de rentré dans son appartement?
-"Bon. D'accord. "

En quelques secondes je me retrouve devant sa porte et je dois avouer que je commence à me sentire mal à l'aise.
La plupart de mes amis et voisins sont persuadé qu'elle est un vampire.
Bien sûr je n'y crois pas!
Les vampires n'existent pas.
Pas vrai?
Et même s'ils existaient qui me confirme que Carmilla en serrai un ?
Bon d'accord elle a le teint très pâle,  elle a l'air de vivre la nuit et elle est très mystérieuse.
Ho mon dieu c'est un vampire!