Chapitre 9

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Coucou mes ptits loups !

On se retrouve aujourd'hui dans la peau de Gray !

Ce chapitre est assez cours, mais je ne pouvais pas continuer de son point de vue plus longtemps...

J'espère que vous aimerez ce chapitre !

Et oui, merci pour tous vos commentaires sur mon dernier chapitre ça m'a fait tellement plaisir !

Bon. Je vous laisse lire en paix !

******

Je balaye sa main qui retient mon menton et lâche :

-Fiche moi la paix.

Je pars rapidement en direction des facultés.

J'ai les nerfs à vifs. Je ne pourrais être plus tendue. Chaque muscle en moi est crispé.

Sauf mon cœur.

Lui, il semble prendre un malin plaisir à danser la lambada.

PDV Gray

Je dois avouer que je n'y attendais pas. Je connaissais la Juvia froide et forte, j'en ai découvert une toute autre : Sensible, fragile, et absolument mignonne.

Oubliez ce que j'ai dit en dernier.

Elle avait pleuré. Je ne sais pas pourquoi.

Sa dispute avec les filles ? Lyon ? Sa famille ?

Moi ?

Je veux des réponses et je les aurais.

Je la rattrape et lui agrippe le poignet.

-Gray lâche moi ! Couine-t-elle.

Elle ne me fait toujours pas face.

-Pas avant que tu répondes à mes questions.

-Je ne répondrai à rien, laisse moi aller en cours. Je ne veux plus que tu me parles. Jamais.

-Tu me dis ce que je dois faire maintenant ?

Elle se retourne enfin et plante ses prunelles dans les miennes.

Je dois avouer que mon cœur semble être tombé dans ma poitrine.

Elle avait le regard apeuré, et suppliant. Le regard d'une biche qui a le canon d'un fusil de chasseur entre les deux yeux et qui sait que c'est fini pour elle.

Un regard que tu n'oublieras jamais. Même si tu le voulais.

Un regard qui montre ton âme.

La vraie Juvia était apeurée, et perdue. Elle n'était pas réellement cette fille froide et sans cœur.

On dit que les yeux sont les fenêtres de l'âme. Avant je n'y croyais pas.

Avant.

Je lâchais son poignet, doucement, le laissant glisser entre mes doigts.

Elle partit précipitamment lorsqu'elle fut libérée de ma poigne.

Je revins sur terre.

Depuis le début je joue non pas avec un vulgaire jouet de chiffon mais avec une poupée de verre déjà brisée en mille morceau.

Au fond de moi je le savais déjà, mais je pensais Juvia robuste et forte. Tout ce qu'elle voulait faire croire, et j'y avais cru car ça m'arrangeait.

Depuis le début elle me fuit comme un nuisible.

Et je lui suis nuisible. Je joue avec ses sentiments, alors que je ne sais pas par quoi elle est passée.

Fille de glaceWhere stories live. Discover now