24h

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Mathieu descendit les escaliers discrètement, pour ne pas attirer son père et sa haine. Mais, en ouvrant la porte d'entré, il se retrouva face à son père qui était visiblement parti aller chercher le courrier.

- Mais qu'est-ce que tu fous?

- Hee je...

Il n'eut le temps de trouver un mensonge pertinent, qu'il se fit bousculer par son père qui lui attrapa le bras :

- Tu sais ce qui t'attend !

- Nan pas la cave ! Pas la cave ! Pitié !!

- Arrêtes de tirer et va y ! Hurla son père.

- Nan j'irai pas !


Mathieu se prit soudainement une gifle en pleine figure, se qui le fit tomber par terre. Son père qui avait lâché sa main et lui jetait un regard des plus noir :

- Maintenant rentre ! Ordonna son père.

- ... Non !

Mathieu se releva, se tenant face à son père, le fixant intensément. Ses pupilles étaient acérés comme si il s'apprêtait à sauter sur son père. Soudainement, ses yeux prirent une teinte rouge avant de prononcer d'une voix d'un rauque inhabituel :

- Bah alors papa ? T'as peur ? Dit-il en ricanant.

Son père refusa d'être insulté de la sorte et décida de s'approcher de ce qui semblait être un dédoublement de la personnalité de son fils. Alors qu'il ne restait plus que deux mètres entre les deux hommes, Mathieu revint à lui en ce maintenant le crâne et en ayant le souffle coupé. Son père en profita pour le saisir et le jeta dans la cave avant de l'enfermé à double tours à l'intérieur. Mathieu, qui reprenait son souffle, n'avait pas eut le temps de réagir. Il se trouvait dans sa cave pour un certain temps encore indéfinie. Il savait ce qu'il ne devait pas faire ou ce qu'il devait faire : Il devait absolument ne pas faire de bruit, il devait limité les déplacements et ne toucher à rien (sachant que la salle était complètement vide à l'exception de la tuyauterie de la maison et d'une énorme quantité de poussière). Ces instructions semblait simple mais pour lui c'était une véritable torture. Lentement, il se leva et alla vers le mur, en face de la porte. Il s'y adossa avant de sentir une douleur provenant de sa joue gauche (dut au trois gifles de son père) et une autre horrible douleur au bassin à cause de son père qui l'avait jeté sans ménagement. Il se laissa glisser le long du mur et, comme par automatisme, il rapprocha ses genoux en les entourant de ses bras pour y déposer sa tête. Commençant à s'endormir, il se souvint soudainement qu'il devait rejoindre Antoine pour déjeuner.

- Merde ! Il va encore s'inquiéter, encore me poser des questions et... Je vais encore devoir lui mentir... Prononça t-il dans un murmure. Fais chier putain !

Il finit par déposer sa tête dans ses bras et s'endormit.

Une heure passa puis la porte de la cave s'ouvrit. La lumière aveugla Mathieu pendant un instant jusqu'à ce qu'il distingue une silhouette féminine. C'était une petite femme d'un mètre soixante-huit, brune avec de long cheveux arrivant jusqu'au bas des omoplates. Elle avait de magnifique yeux bleus et un sourire sans pareil. Alors, que Mathieu voyait un ange, se dernier entama la conversation avec lui :

- Aller Mathieu ! Vient, on s'en va !

- Maman ?

- Oui ! Aller vient !

Mathieu se leva et se mit à courir vers sa définition de ''la délivrance''. Il serrait aussi fort qu'il pouvait son ange gardien et ferma les yeux pour mieux profiter de ce si rare contact.

Une connerie qui donne des ailes  ~Matoine~Donde viven las historias. Descúbrelo ahora