Il y a quelques mois, ces mots n'étaient pas dignes de l'auteur du Vaisseau d'Or. Qu'en-est-il désormais? Un vide sans néant. D'autres mots? Synonymes, Antonymes? Peut-être. Trouvez-les.
Naguère, il fut un homme
Ce fut un temps du soldat
De Munich à Weimar
Ce sont les chemises brunes qui s'accommodent aux noires péninsuliennes
C'est le charbon des grévistes anéantis sous la famine
C'est l'étendard des rivières emprisonnées
Où les salmigondis de pensées infectes percussionnent la grandeur des idéaux
Des politiques et le pape outré dévisageant la croix gammée
C'est être en panne de partenaires en paires
Qui se pamphlètent à la guerre
Qui brûnissent, noircissent et s'enduisent de gaz insurgeant
C'est au zénith du zèle que percute l'accul
C'est la démangeaison de cette fougue
Celle soporifique et empyreumatique
L'escarre fiévreuse
Quant à la passion des Polonais
C'est contre le pouvoir capturé
Que l'Aigle s'abat sur leur patrie, déchaîné
Voilà. Ainsi, la maison se souille
Et le symbole devient rouge
Coloré comme le sang des martyrs envolés
Que par les trains ordonnés
Être traqué et tramé
C'est truquer leur esprit dépravé
Jadis au crépuscule, la lueur de l'aube a jaillie
C'est la girouette insatisfaite du laurier
C'est ainsi que le piédestal du carré sous le nez s'effondre
Ainsi, est-ce d'ici-là que les embrumes de l'âme flottent sur la rivière ensanglantée des corps perdus au sourire lapidé d'autrefois
Mais plus encore, c'est au reflet d'un homme que tout a basculé
Naguère, il en fut un
Un, au temps du soldat
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Il est 09h29
RandomC'était supposé être un slam, mais la morosité poétique s'en est emparé avec une candeur aussi tenace que cet être inlassable. La voix n'a pu être terminée puisqu'elle n'a pas encore été décelée. J'attends encore. Juste un peu. Je ne sais pas commen...