Le Miroir

Prologue

Je me trouvais dans la salle de bain située à l'étage de la maison, afin de les quelques produits de beauté qui appartenaient à la défunte, lorsque j'entendis ma mère :

« Ambrine, viens voir dans la cuisine s'il te plaît !

-J'arrive maman. répondis-je »

Je me mis à descendre les marches de l'escalier deux par deux comme à mon habitude. Mon arrivée dans la petite cuisine fut rapide. Ma mère se trouvait debout, appuyée contre la vieille gazinière. Mon père était au sol en train de fermer un carton et ma petite sœur, était assise sur une chaise en buvant du thé.

" Ah tu es là. Papa, Lola et moi retournons à la voiture pour poser les cartons déjà remplis et en prendre de nouveaux étant donné toutes les affaires qu'il y a ici.

-D'accord, je vous attends ici alors, pour garder la maison.

-Tu peux commencer à trier ce qui se trouve dans la chambre s'il te plaît ? me demanda mon père

-Oui oui, pas de souci !

-Ok, on revient dans un trentaine de minutes puisque ton père a eu la brillante idée de garer la voiture sur la parking du supermarché pour ne pas payer le parking privé plus près." dit ma mère sur un ton un peu amer 

Je hochais la tête puis, mes parents se dirigèrent vers la porte d'entrée, suivis par ma sœur qui traînait un peu des pieds. Elle se retourna vers moi avant de partir et me tira la langue, je lui répondis pas le même geste accompagné d'un clin d'œil. Elle me sourit, puis ferma la porte.

Je tournais alors les talons en direction de l'escalier et montais les marches, deux par deux encore une fois et je marchais jusqu'à la chambre. Je me trouvais au pas de la porte, je tournais la poignet qui se mit à grincer. Je pris alors conscience que je n'étais jamais rentrée dans la chambre de mon arrière-grand-mère. C'est peut-être arrivée une ou deux fois dans mon enfance mais j'en ai aucun souvenir. Je ne savais pas ce qu'il se trouvait derrière cette porte.

 En franchissant la porte, je sentis immédiatement son odeur, l'odeur de son parfum. Il est assez difficile à décrire mais c'était une odeur poudrée, légère et lourde à la fois, un parfum qu'à mon sens seule une personne âgée pourrait porter. La chambre était inondée de cette odeur. 

[...]

Je m'accroupissais sur le tapis, juste devant la table de nuit en bois. Je vis une petite pochette marrons en tissus épais d'une forme particulière. Je pris l'objet dans mes mains, puis je retirais la pochette pour y découvrir un miroir. C'était un petit miroir en argent avec au dos deux deux biches et du feuillage. Je tentais toujours d'arrêter mes pleurs lorsque je retournai le miroir face à moi pour pouvoir me voir entièrement. Et d'un coup, sans que je comprenne quoi, quelque chose se passa.

A suivre...