Chapitre 1

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Assise sur mon trône, je regarde venir vers moi mon bras droit accompagné d'un soldat .
Quand il est assez près je vois son visage fermer ne laissant montrer aucune expression, il commence a déplier le papier, il prend une respiration et se redresse, j'attends patiemment qu'il prenne la parole, ne sachant pas hélas ce qui m'attendait, les conséquences qu'allais apporter cette lettre sur ma vie et détruire mon équilibre.

- le bras droit : Votre majestée Amaya, je hoche la tête pour lui montrer que je l'écoute, au vue de votre nature d'elfe et de ce qui se passe en ce moment j'ai le regret de vous dire que vous êtes déchue de vos fonctions et de votre titre. Je le regarde perdue, soudain seule.

- Amaya : Seran, puis-je savoir au moins ce qui se passe ?

- Seran : Le prince des ombres a attaquer le peuple des elfes alors s'il apprend que notre cité est gouverne par une elfe, il nous attaquera forcément, il tuera toutes les personnes de la cité par votre faute. Alors nous n'allons pas prendre ce risque c'est tout.

Je descend le peu de marche qui menait au trône et j'enlevée la couronne mais il m'arrêta d'un signe de la main.

- Seran : Je pense que le nouveau roi ne veut pas d'une couronne porte par une elfe, alors vous pouvez la garder.
Vous avez dix minutes pour rassembler vos affaires et partir nous préparons votre cheval en ce moment même, il vous attendra a l'entrée de la cité.
Je serai tellement fort la couronne que mes doigts en devinrent blanc. Je me détournais de lui pour faire face au trône, si splendide, ciselés de détails magnifique que je gravais dans ma mémoire. Puis je me dirigeais vers la porte quand le soldat prit la parole.

- Joyeux anniversaire, fit il avec un sourire narquois. Je me doutais qu'il faisais ça pour m'humiliée.

J'arrivais a mes appartements pour prendre quelques affaires : un sac de voyage solide, une cape, des livres que j'aimais sur les plantes et les remèdes, une carte, quelques affaires de rechange ( pantalons, T-shirt, jupe, des sous-vêtements et des chaussures ).
Je fis passer mon sac sur mon épaule et je me dirigeai vers la porte, je passai devant le miroir et je m'y arrêtais, brusquement. Je me regardais, des larmes coulait de mes yeux bleu clair sur ma peau claire sans que je m'en sois rendu compte, je les essuyaient avec rage et tristesse. Le monde que j'avais construis été en train de s'effondrer autour de moi.
Je secouais la tête avec tellement de vigueur que mon collier cliqueta, je le pris dans ma main il était fait d'une pierre bleu clair étincelante comme mes yeux, la pierre était retenus par deux fils en argent finement ciselés, la chaîne était aussi en argent.

Je me faisais face et décidais de remettre ma couronne sur mes cheveux bleu gris. Je touchais mes oreilles en pointe avec rage, en même temps si je ne les avais pas eu j'aurai étais humaine et j'aurai pu garder mon statut de reine.
A vrai dire je connais très peu le peuple elfe, mes parents sont morts qu'en j'étais jeune, je ne sais par quoi ni comment, ensuite j'ai été recueillie et je suis devenu reine à 15 ans, aujourd'hui j'ai 16 ans j'aurai règnée pendant 1 an.

Je soupire et je me rappelle un souvenir, le seul, qu'il me reste de ma vrai mère, elle me montrait mes grains de beauté qui était au bord de mes yeux comme des larmes noirs, parfaites et symétriques, elle disait que je les avaient hérités d'elle, je sourie en y pensant puis je regardais la chambre une dernière fois. Je remets de l'ordre dans ma robe bleu gris et dans mes émotions, je sais maintenant une chose je hais ce peuple humain et je le haïrai pour l'éternité. Je me redresse, quitte à ce que ça sois mon dernier jour de reine que je le sois jusqu'à que je sois sur ma jument. Je sortais et fermais la porte de ma chambre, je parcours plusieurs couloirs et j'atteins la grande porte en bois sculpté de différents rois, de chasse et de différents peuples.
Les gardes me regardent un instant qui me parut une éternité et ils ouvrirent la porte.

Tout le peuple étaient regroupés derrière des barrières, se bousculant violemment pour être au premier rang. Je fais quelques pas et des projectiles arrivèrent à mes pieds, je baisse la tête pour regarder et je vis une tomate qui s'était écraser sur mon pied gauche, je relève la tête et je ferme les yeux pour m'avancée.
Je me raidis, j'attends l'impact des tomates ou autres détritus sur moi mais rien, alors j'ouvre les yeux en terminant la dernière marche, je relève la tête surprise et je vois un soldat dans une armure qui m'a entouré de sa cape avec son bras et de l'autre brandit son bouclier de forme rectangulaire, légèrement incliné vers moi pour protéger sa tête.
Je regarde ces yeux dorés que je connais si bien à travers la bande de son casque qui ne lui dévoile que ces yeux, je lui sourit tristement

- Merci Isaak, dis je avec une pointe d'émotion, je remarque qu'il me sourie.

J'incline ma tête tout en mettant ma main sur son bras et nous continuons ensemble de marcher malgré les huers et les lancers de tomates jusqu'à la porte de la ville, puis je commence a voir la porte de la cité ouverte et des chevaux qui m'attende, une jument a la robe isabel et un étalon à la robe noir.
Une servante que je connais bien se tient non loin de la jument, je me retourne pour dire au revoir a Isaak et je le vois près a monter sur l'étalon, je me rapproche rapidement de lui :

- Amaya : Isaak tu ..tu, je le regarde désespérée

- Isaak : Je viens avec toi, dit il d'un ton ferme.

- Amaya : Isaak tu n'es pas obligé de m'accompagnai, il me prit le bras mais je me libérais de son étreinte, même si tu me connais depuis ma plus tendre enfance, me dit pas que c'est une raison, murmurai-je. Je le regardai droit dans les yeux.
- Tu comptes tout abandonnais ici pour me suivre ?

- Isaak : Oui, il me regarde avec se regard intense, quand j'ai juré de te protéger jusqu'à la mort lors de mon passage pour le statut de chevalier a  chevalier impériale, j'étais sérieux et je le suis toujours car je tiendrai cette promesse jusqu'à ma mort quoiqu'il m en coûte. Ces mots claquent tel un fouet sur mon coeur meurtri.

- Merci.., dis-je maintenant aux bords des larmes, je me reprends.
Bon on y va ?!

- Issak : Évidemment !!!, son rire grave sorti de sa gorge.

Il me fit chaud au coeur et me révigorE.

Je me dirige vers cette jument de robe isabel. La servante me sourit et me tendis les rênes, je lui dis au revoir puis je prends les rênes et je me mis en selle. Nos deux chevaux avancent sur le chemin de terre, j'entends la porte se refermer derrière moi, derrière nous. Je fais retourner mon cheval quand j'arrive sur la petite colline, le soleil couchant embrase de ses couleurs chatoyantes les murs de la cité et les tours du château. Isaak s'arrête et pivote pour me regarder, je baisse la tête et sourie. Je me retourne vers lui.

- Amaya : Une nouvelle vie commence, il hoche la tête.

- Isaak : Oui, alors quelle est notre destination pour notre nouvelle vie ?

- Amaya : Nous partons pour Volgor chez ... les elfes.

- Isaak : Mm mm..., il me fixe, Pourquoi là-bas ?, fit-il remarquer en fronçant légèrement les sourcils. Je hausse les épaules

- Amaya : Quitte a être déchue juste parce que le prince des ombres attaque les elfes alors que je ne les connais, alors je vais apprendre, faire un nouveau départe et surtout être véritablement ce que je suis une elfe alors que je le renie depuis ma plus tendre enfance mais je viens enfin de comprendre que en faisant cela je me renie moi-même, alors je ne m'acceptai pas complètement mais aujourd'hui cela va changer. Je mets main autour de ma pierre bleu et je la serre. Je talonne ma jument

- Amaya : Alors, allons-y !

On part au galop, loin de cette cité ou nous avions tous perdu pour aller vers un avenir incertain.

Suite dans le chapitre 2

La reine déchueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant