Chapitre 2

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« La vie est comme un livre, ne jamais sauter aucun chapitre et continuer de tourner les pages

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« La vie est comme un livre, ne jamais sauter aucun chapitre et continuer de tourner les pages. Tôt ou tard, on comprendra pourquoi chaque paragraphe était nécessaire. » Bernard Werber

 Brayden

Comme chaque jour depuis mon retour à WBL*, je fais un crochet par la clinique vétérinaire avant de rentrer m'écrouler au fond de mon pieu.
Je pousse la porte vitrée dans l'espoir qu'elle soit ouverte et que je n'ai pas à sortir mon jeu de clé qui se cache encore je ne sais où dans ma caisse. Par chance la porte s'ouvre en faisant sonner la clochette annonçant l'arrivée d'une personne.

— J'arrive ! Hurle Mélodie depuis la pièce du fond où elle s'occupe des animaux hospitalisés.

Je contourne le comptoir où règne un affreux bordel et passe la tête dans l'encadrement de la porte en m'annonçant.

— Salut miss Amérique !

Cette dernière sursaute en posant sa main sur sa poitrine avant de me fusiller du regard.

— Tu es vraiment con toi !
— C'est comme ça que tu accueille la personne que tu préfère au monde ?
— Je t'accueillerais correctement quand tu cesseras de m'appeler par cet horrible surnom.
— Autant dire jamais dans ce cas. Dis-je en souriant de toutes mes dents.
— Tu es irrécupérable. Grogne-t-elle.
— C'est bien pour ça que tu m'aimes non ?

Elle relève ses beaux yeux bleus vers moi tout en soupirant. Et oui je suis incorrigible, j'aime la taquiner continuellement et la mettre mal à l'aise mais ça fait partit de mon charme et je sais qu'elle aime ça.
Je m'approche d'elle et dépose un léger baiser sur sa tête avant de glisser le bout de mes doigts à travers les barreaux d'une des cages.

— Comment va ce petit lion ?

Petit lion est le surnom que j'ai donné à ce chaton trouvé derrière chez moi il y a quelque jour. Le pauvre était dans un sale état. Sa mère avait du l'abandonner car il n'avait que la peau sur les eaux et aucune force pour se relever. Je l'ai entendu miauler pendant plus de deux heures en pleine nuit avant que je ne déboule en caleçon pour déloger l'intrus qui m'empêchait de pioncer en paix.
Je n'ai pas joué longtemps le rôle de l'ours de mauvaise humeur quand j'ai vu cette mini boule de poil à la fourrure feu crachoter autant qu'il le pouvait contre moi. J'ai fini par le prendre dans mes mains pour le ramener au chaud et surtout l'amener à Mélodie dès que possible.

— Il reprend du poil de la bête. Je ne comprends toujours pas pourquoi tu lui donne ce surnom stupide. Il est mignon comme tout.
— Regarde pourquoi ...

J'ouvre la cage et avance ma main vers ce petit saligaud qui me fixe déjà d'un mauvais œil. Ses minuscules oreilles se redressent tandis que les poils de son dos se hérissent. Il se met à miauler méchamment sur mes doigts qui tentent de s'approcher de lui. Ses pattes me filent deux, trois coups puis il se met à feuler comme ...

Heart of Wild : Without You [ÉDITÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant