Les Larmes de Venus

Chapitre I

Julien sorti de la salle de la videothèque. Tout ces récits le faisait réver, l'espace, l'immensitée infinie... Au chomâge depuis quatre, c'est à peine si il n'est jamais sorti d'Europe, il essaye vainement de trouver des petits boulots, mais ils se font de plus en plus rares, tous étant remplacés les uns après les autres par des robots-assistants. L'apparition de cette nouvelle main d'oeuvre a provoqué une tempête sur le marché du travail, et les taux de chomâge sont très élevé. Julien descend du métro suspendu, traverse la rue, et rejoint son apartement sous les toits. Il se mit à pleu

voir alors qu'il s'assit dans son fauteuil pour lire ses e-mails. Comme chaque jour, il avait le coeur plein d'espoir à l'idée qu'une de ses demandes de recherche d'emploi ai porté ses fruits, et qu'une entreprise ai daigné lui répondre. Cette fois ci, il constata avec surprise qu'il avait reçu une réponse... Son coeur bondit dans sa poitrine. Mais sa pression artérielle chuta lorsqu'il se rendit compte que ce mail était une requête d'emploi, et non une réponse. Sa curiosité piquée, il l'ouvrit précipitamment, manquant de renverser son macchiato sur l'holoécran de son ordinateur. Le courriel disait :

"Bonjour Monsieur Timoh. Nous avons remarqué vos activités récentes de recherche d'emploi et votre intêret indéniable pour l'espace et les voyages. Notre entreprise vendant des pinces à linges à travers tout le système solaire, nous souhaitons vous employer comme ambassadeur dans les pays et colonies francophones du système. Si notre offre vous intèresse, merci de vous présenter à notre siège stellaire, à la New City de Londres, après-demain à neuf heures trentes locales.

Cordialement, Ms. Jones, porte-parole de E456"

Julien bondit de sa chaise : enfin de l'action ! Enfin, vendre des pinces à linges, ce n'est pas forcèment très passionnant, mais cela ne peut être pire que sa situation actuelle. Il prit ses billets en toute précipitation, et alla se coucher. Départ demain à 10h. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas été aussi heureux.