La femme me fait entrer et me fait m'asseoir sur le canapé. Elle possède une assez grande maison avec même un étage, elle ressemble un peu à la mienne au final. L'hôte de la maison sort de la cuisine en tenant à la main une tasse, elle s'approche de moi et me la tend. J'attrape la tasse tout en la remerciant avec un sourire. Je porte la boisson à mes lèvres pendant que la femme engage la discussion :
- Je m'appelle Sandra, et toi ?
- ( Déposant la tasse sur une table basse ) Sebastien... Je vous remercie de m'avoir acceuili.
- Ce n'est rien...
Je prends le temps de regarder son visage et vois qu'elle a quelques rides et des cheveux un peu gris et continue la conversation :
- Vous vivez seule ?
- ( Avec un visage triste )Je crois que oui... Mon mari n'est jamais rentré... J'attends toujours son retour.
- Je suis désolé... Mes parents aussi ne sont jamais rentrés...
Elle me regarde et me fait un léger sourire rempli de compréhension. Je crois que je l'aime bien.
- Où sont passés tous les habitants ? Quand je me suis sauvé, je n'ai vu personnes.
- Tout le monde est parti après la mise en garde du gouvernement. Moi, j'ai attendu le retour de mon mari, et toi ? Pourquoi vous ne vous êtes pas sauvés ?
- Mes parents travaillent beaucoup, je ne pense même pas qu'ils étaient au courant, et moi je n'ai réalisé l'ampleur du virus que quand je me suis fait attaquer.
- Tu t'es fait attaquer ?
- Oui, j'attendais que mes parents rentrent et j'ai entendu frapper à la porte. Je suis aller ouvrir la porte et un espèce de taré à essayé de m'attaquer, alors je me suis sauvé.
- Les chaînes de télé en ont parlé... Je me rappelle les entendre dire que le virus rendait les infectés totalement incontrôlables.
- C'est bien ce que je croyais...
- Ils ont dit qu'un refuge allait être mis en place dans chaque ville, alors je comptais m'y rendre dès demain, tu veux venir ?
- Oui mais, avec ces choses qu'il y a dehors ?
- J'ai une voiture, et puis on peut pas rester ici, si l'un d'eux nous attaque, je ne saurai pas comment gérer la situation.
Elle a raison, et puis on pourrait retrouver nos proches là-bas.
- Tu as raison, alors je viens.
Il est bientôt 20h et je crève la dalle.
- Tiens
Elle me tend un sandwich composé de salade, de jambon et de fromage que j'attape en la remerciant. Elle a lu dans mes pensées je pense. Elle s'en fait un aussi et vient s'asseoir devant moi.
2 heures plus tard...
Nous avions essayer de regarder les informations, mais plus aucunes chaînes ne diffusaient quelque chose. Alors on a parler et j'ai appris à la connaître, ce qui est plûtot une bonne chose si on compte rester un peu ensemble. Soudain, la lumière et la télé qui grésille s'éteignent en même temps :
- ( Plongé dans le noir ) Sandra ?
- Oui, je suis là
- C'est une coupure de courant ?
- Je crois, oui. Reste où tu es, je dois avoir des lampes quelque part...
Je l'entends marcher un peu partout jusqu'à ce qu'une lumière aveuglante m'éclaire le visage.
- Je les ai trouvées, tiens
Elle me jette une autre lampe qu'elle tenait dans son autre main, je l'attrape et la remercie.
- Suis moi, il faut qu'on dorme, demain il faut se réveiller tôt pour partir au plus vite.
Elle me fait monter les escaliers et éclaire une poignée de porte qu'elle ouvre à l'aide d'une clé.
- C'est une chambre d'amis, tu peux dormir dedans
- Merci beaucoup
J'éclaire la chambre et identifie un lit, une armoire et un bureau, c'est une belle chambre je trouve.
- Bonne nuit, me dit Sandra qui était encore dérrière moi
- Bonne nuit !
Et elle referme la porte avant de partir, je m'allonge sur le lit et pense à ma journée... En moins de 24H, ce virus avait déjà pris place dans nos vies. J'espère retrouvé mes parents au refuge...
