#26.

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Voyant ma réaction, Kev se précipite pour poursuivre :

- J'ai rien fait de stupide, Eli, j'te jure. J'ai fait que penser à toi malgré le fait qu'elle faisait tout pour m'allumer.

Je pince ma bouche en frottant les larmes que j'avais malencontreusement laissé échapper.

- C'était toi, je te voyais partout je posais les yeux. Alors ok, j'étais bourré, mais j'te jure que j'ai pas cessé une seule seconde de penser qu'avec mes conneries, je risquais vraiment de perdre la seule femme que j'aime.
- Kev..
- Non, attends.  _Fit - il en s'approchant doucement._ T'es parfaite, Eliana. J'aime tout chez toi, même tes pires défauts ! Je me vois pas vivre cette vie sans toi,.. Je te promets de faire les efforts qu'il faut, et aussi d'être moins chiant avec ça.. Mais seulement si tu ne me dis pas que ça se termine encore une fois là.

Il me regarde droit dans les yeux en me demandant cela. Je n'avais pas envisager le quitter pour ça, je ne pourrais pas. 

- C'est moi qui suis désolée, Kevin. Je t'ai repoussé sans aucune raison valable,..
- Arrêtes, si tu l'as fait c'est qu'il y'avait une raison sur le moment.
- J'aimerais savoir laquelle..
- Mal de crâne ?

Le petit sourire qu'il m'offrait en me disant cela fait bondir mon coeur, et il ne m'a pas fallut plus d'une seconde pour lui sauter au cou et capturer ses lèvres.

- Pardonnes - moi.  _Murmure - t - il entre deux baisé._

Je romps notre baisé pour le regarder droit dans les yeux et lui répondre :

- Je te pardonne.

Il sourit doucement, mais je ne lui laisse pas le temps d'en placer une et poursuis :

- C'est moi qui ai agit comme une conne, dans l'histoire.
- Arrêtes tes conneries.
- Je suis sérieuse, Kev. Au début, si je te repoussait c'est parce que j'en avait pas envie, mais ensuite, c'est le fait de t'imaginer partir seul en tourner qui m'a refroidit.
- Comment ça ?
- J'deviens parano quand je te sais loin de moi.. Encore plus quand je sais que je ne te verrais pas pendant plusieurs jours. J'me suis mise à imaginer le pire et..  _Soupirais - je._  Enfin pardonnes - moi. C'était complètement stupide.
- Sur ce point on est d'accord, c'était carrément stupide de penser que j'irais voir ailleurs.

J'ai même pas eu besoin de le dire, il a comprit ce qui me tracassait le plus..

- Mais j'te pardonne aussi.  _Sourit - il doucement._  C'était tout aussi stupide de ma part de laisser ma frustration parler pour moi.

Je souris timidement. Ça doit faire quoi, trois semaine que je le repousse ? Pas étonnant qu'il soit frustré par ce changement si soudain.. Sachant qu'avant, nous le faisions plusieurs fois par semaine..

- Tu me laisserais t'inviter à déjeuner, pour me faire pardonner ?

Je souris une nouvelle fois à sa question.

- D'accord, mais pour me faire pardonner, moi, tu me laisses payer.
- Ah bah nan, c'est pas moi qui invite si tu payes.
- Tu aurais pu ajouter que tu aurais arrêté d'être aussi têtu, dans ton discours hein.  _Le taquinais - je._
- J'arrêterai de l'être le jour tu arrêteras de l'être aussi.
- Bah on est pas dans la merde

Il laisse échapper un rire avant de me dire :

- Aller, va prendre ta douche qu'on puisse aller apaiser notre faim.
- Tu m'accompagnes ?

Le regard surprit qu'il me lance me fait doucement rire.

- C'est très tentant, mais j'ai pas pensée à prendre des vêtements de rechange..
- Aurais - tu oublié à quel point j'aime te piquer tes affaires ?

Il rit une nouvelle fois, ce qui fait bondir mon coeur.

- Aller viens, Smadja.

Il ne dit rien de plus et me suit jusqu'à ma chambre. Bon, je lui avais déjà dit que j'aimais porter ses vêtements et lui en piquer de temps en temps, mais je doute qu'il savait à quoi ressemblait mon armoire nommé ' Smadja. '

- C'est ça qu'il me manque la plupart de mes t-shirt !

Je ris en lui tapant doucement l'épaule. Il a un nombre illimité de t-shirt, du coup, le fait que j'en ai une dizaine dans mon placard ne fait pas de différence pour lui.

- Attend, tu m'as même piqué des caleçons ?  _Rit - il._
- Roh, viens pas t'imaginer des trucs chelou frisouille ! C'est seulement ceux que tu m'as prêté quand je passais la nuit chez toi et que c'était pas du tout prévu.
- Et ils ont atterri là comme par magie ?
- Tu ne vas pas t'en plaindre ?

Il me sourit tendrement avant de le répondre :

- Non, bien sûr que non.

Nous prenons donc nos affaire et partons nous préparer dans la salle de bains, pour enfin aller prendre notre déjeuner ensemble.

My first love. ( Tome 2 )Opowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz