chapitre 14

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Ça fait une semaine de cela que Luce ne m'a pas adressé la parole, et quand je me rapproche d'elle,  elle s'en fuit ou m'ignore. C'est peut être à  cause de ses parents. Mais bon je n'y peux rien moi. Qui leur a demandé de me voler mon argent?

En même temps je demeurais stupéfait quand monsieur Morison, le père de Luce a appelé la police.

Flashback

- Alors mon petit James comment tu vas?

Cette conversation est de plus en plus désagréable.  Je n'ai jamais porté  Chloé dans mon coeur, mais en devenant chrétien,  j'ai appris à  aimer tout le monde, peu importe leur comportement.  Mais je dois dire que là...

- James...reprend elle, aguicheuse

- Je vais très bien

Elle continuait à parler alors qu'aucun son ne parvenait à  mes oreilles, étant captivé par la présence de deux personnages.

- Je dois te laisser Chloé,  Et tâche de t'habiller plus décemment quand tu décides de te rendre à  l'église. L'interrompis-je.

Je crois que j'y suis allé un peu fort!

Je me dirige maintenant vers les deux personnes qui ont attirées mon attention tout à  l'heure.

- Monsieur Morison, madame Morison

Ils se retournent vers moi, choqués.

- J-James? Balbutie Claire, la mère de Luce

- Que fais tu ici James? Dit le géniteur de Luce, la voix plus assurée.

- Je suis venu régler quelques affaires. Vous savez depuis mon départ, tout s'est bouleversé dans ma vie, les études,  la maison...

Je ne sais pas pourquoi au fur et à mesure que je parle, Claire, est de plus en plus blême.  Je ne comprends rien.

- Georges je te l'avais bien dit, je t'avais dis qu'il reviendrait...chuchute Claire, alors que j'entendais parfaitement ce qu'elle disait.

- On doit te laisser James!

Georges et sa femme sortent de l'église  en vitesse, alors que je les suis du regard.
Je voulais vraiment m'excuser.  Et leur parler de Luce, afin que comme avant, nos liens  soient toujours plus forts, comme quand ma famille vivait.

Un moment de nostalgie s'empare de moi,  très vite interrompu par frère Carl.

C'est le pianiste de l'église,  Et je dois dire que c'est l'une des personnes que j'apprécie vraiment.  Il est toujours aussi gai. C'est bizarre de voir des gens toujours entrain de sourire. Aussitôt que je fis cette remarque, Dieu me rappelle qu'il nous a ordonné d'être toujours joyeux.

Bon, comme c'est Dieu je ne trouve pas d'objection.

- James comment tu vas?

- Je vais très bien merci Carl, c'est toujours un plaisir de te voir.

Bizarrement,  je ressens l'envie de lui poser cette question, même si j'ai déjà eu une réponse.

2 valent mieux qu'une.

Carl comment tu fais pour être toujours aussi joyeux?

- Pourquoi je ne le serai pas? J'ai  Dieu en moi, donc j'ai la joie en moi. Dieu est ma joie.

Je Me RendsWhere stories live. Discover now