|Tome 2| Armé il couvre mes arrières

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Les bruits des machines comblent le vide de la pièce. Les allés retour des infirmiers font passer le temps. Un drame s'est produit ce soir d'hiver dans la capitale. Trois personnes tués par une même personne. Mais est-ce la vérité ?

Lorsque les policiers arrivent sur le lieu du crime ils sont abasourdis par l'état de Djamel. Mais surtout par le nombre de morts. Aucun signe de vie du présumé coupable, ni même des indices pouvant aider la police.

Dans le couloir des urgences c'est la pagaille. La mère, frère et sœur et cousins et cousines deviennent fou. Chacun est dans son coin, à essayer de réfléchir le pourquoi du comment.

Adhem - C'est pas possible...C'EST PAS POSSIBLE, hurle-t-il en cognant la table de la salle d'attente.
Shérine - Calme toi Adhem.

Il dépose sa tête sur l'épaule de sa dulcinée. La mère de Kader vient de s'évanouir les infirmiers se chargent d'elle. Mélissa n'a sorti aucun son, elle pleure en silence depuis son arrivé.

Mélissa - Vous vous rendez compte ? Trois personnes !
Ahmed - C'est bon Mélissa ça va bien se passer, murmure-t-il en lui caressant les cheveux.

La salle d'attente était calme pendant de longues secondes. Ahmed était pensif, il essuie ces larmes d'un geste brusque pour ne pas montrer aux autres que sa l'atteint. Il savait très bien qui était l'auteur de cette horreur. Au fond de lui il se sent coupable car seul lui avait un lien avec ce crime. Emira commence à crier en salle d'attente. Il repousse Mélissa qui voulait la prendre. Il l'a prend délicatement lui donne son jouet pour qu'elle se calme. Il lui caresse la tête, et fixe ces yeux verts les mêmes que ceux de sa mère. Des larmes brouillent sa vue et viennent s'écraser sur la veste d'Emira. Au jour d'aujourd'hui il savait très bien que si aucun d'eux ne survivait la guerre risquerait d'être glauque.

Le sort de la vie. Le couple fou amoureux se retrouve séparé pendant de longs jours, de longs mois. La balle a été retirée pour les trois victimes mais leurs santés se dégradent au fil du temps. Sans surprise le petit enfant qui devait naître n'a pas survécu.

La mère de Nisreen troque pour la bouteille de champagne.

Génitrice - Vous avez bien bossez les gars !

Elle sert un verre à tout le monde et trinque avec le reste de l'équipe. Elle sourit et montre toutes ces dents quand elle pense à sa victoire ; la mort de Kader et Nisreen. Dans le sous-sol de l'appartement, les cris d'un homme ne cesse toute la journée de retourner les murs.

Géniteur - VOUS ALLEZ LE PAYER BANDE D'ENFOIRÉ ! ATTENDEZ SEULEMENT QU'ILS SE RÉVEILLENT ATTENDEZ SEULEMENT !

Un homme armé entre dans la cave et lui donne un coup de poing ce qui l'assomme sur le coup.

Géniteur - Fils...fils de lâches vous savez pas c...ce qui vous attends...la vérité va éclater...

Il crache le sang qui c'était former dans sa bouche et continu de crier toutes sortes d'injures. De l'autre côté, à l'hôpital. Le médecin contacte la famille de Kader. Les nouvelles sont stables mais pas déplaisantes. Les battements de cœurs sont réguliers mais peuvent flancher à tout moment.

La mère de Kader pleure toutes les larmes de son corps. Elle n'imagine pas une seule seconde devoir perdre son fils et sa belle-fille quelques années après avoir perdu son mari. Elle pose le tapis de prières et fait des invocations pour les trois.

La nuit n'a pas été de tout repos. Le cœur de Kader a cessé de fonctionner. Les médecins ont du faire un massage cardiaque suivit de l'utilisation du défibrillateur.

Docteur - Le cœur repart, augmenter l'oxygène.

Il jette ces gants dans la poubelle et contacte Adhem ; le frère de Kader.

Adhem - Oui allo ?
Docteur - Bonsoir, c'est le docteur...
Adhem - Oui alors des nouvelles ?
Docteur - L'état de votre frère est stable, mais on viens d'utiliser le défibrillateur, ce qui m'inquiète un peu. Cependant sa femme et son frère sont sur la bonne voie, comme je vous l'ai dis si l'un des trois se réveille ils y aura bien évidemment des séquelles.
Adhem - Oui...je comprends.

Adhem raccroche par la suite. Il se tourne vers sa femme et ces yeux se brouillent de larmes.

Shérine - Alors ?
Adhem - Massage cardiaque et défibrillateur pour Kader...
Shérine - Ça va bien se passer, va prier...

Il embrasse le front de Shérine et monte faire ces ablutions. Quant à Mélissa elle essaie de faire bonne figure devant Emira qui grandit au fil des mois et qui passe des nuits entières à réclamer sa mère. Mélissa, elle passait des heures et des heures à pleurer le mauvais sort du couple tant amoureux. Mehdi lui ne savait quoi faire pour lui remonter le moral. Leur couple battait de l'aile, ils sont arrivés à faire chambre à part.

Mehdi - Tu viens dormir ?
Mélissa - Je nourris la petite.
Mehdi - Mélissa...wallah j'comprends que tu sois pas bien y'a aucun problème mais on doit se serrer les coudes pour traverser sa tu comprends ?

Elle baisse la tête et fixe sa nièce jouer au sol.

Mélissa - Oui...t'as raison...prépare le lit de la petite s'te plaît.

Il lui sourit et dépose un bisou sur sa joue. Voilà 4 mois que les trois victimes sont dans un coma profond. Les médecins n'ont plus espoir et veulent débrancher les machines pour eux il n'y a plus d'espoir.

Un peu quand même non ?

@_sheita