Retour en enfance

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⇒となりのトトロ [Tonari no Totoro] Relaxing Piano


Cette histoire est dédié au gens qui rythment et rythmaient mon enfance,







Les graviers faisaient bouger la petite camionnette bleue dans laquelle j'étais assis. Mon grand père roulant sur ces chemins de terres depuis son adolescence.
Le vent rentrant par ma fenêtre, ébouriffant mes cheveux vert menthe, tandis que tous mes meubles à l'arrière faisait se brinquebalaient tandis que je faisais une prière inondable pour que mes livres et cahiers ne soit pas abîmés.
Le soleil caressait les jeunes pousses de riz qui sortaient à peine leurs fines tiges vertes.

Le printemps arrive...

Ce paysage qui me semblait presque irréel me laissait sans voix.

-Quand ton père à rencontré ta mere, elle ne savait pas si c'était elle qu'il admirait ou le paysage! Ironisât-il dévoilant un rire.

Ce souvenir me fit sourire.

Tout ce temps était bien loin maintenant...

Nous délaissames les rizières pour parvenir à une dense forêt. Le chemin devenant beaucoup plus sinueux.

Toutes les manœuvre que mon grand père devait faire me faisait rire tandis qu'il me réprimander gentiment et par plusieurs reprise il s'arrêtait et me menaçait de ne plus me conduire jusqu'a la petite maison, "mon futur chez moi".

J'allais me plaire ici...

Mon regards se perdit encore une fois dans la contemplation du petit ruisseaux qui glissait près du chemin terreux, il devait sans doute y avoir des poissons et des crevettes... Mais je fus arrêtais dans ma contemplation quand la voiture calla.
Mon grand père me regarda gêner.

-TU AS ENCORE CALLÉ!

La petite camionnette put enfin s'arrêter devant un petit pont qui surmontait le petit ruisseaux qui nous suivait depuis tout à l'heure.
Je pris une grande bouffée d'air, infiniment plus pur qu'en ville et un large sourire s'installat sur mon visage tandis que dans un élan de courage je me dirigea vers l'arrière de l'engin.
Je vérifia si mes livres, qui étaient enveloppés dans du papier journal et enficelés étaient en bonne état.
Je poussa un soupir de soulagement, avant de réprimander encore une fois mon grand père qui rigolait, appuyé contre la portière.

On enleva les cordes que nous avions attacher autour des meubles à la camionnette pour pouvoir les ammener à la petite maison, qui était encore invisible depuis la route.
Le bruit des cigales nous accompagnât le temps qu'on décharger le mobilier et qu'on les déposaient dans le jardin qui me semblait immense.

Quand nous eûmes terminé, nous nous aventurâmes vers la maison. Cette maison avait encore et toujours rythmé mon enfance.
De légère perles vinrent se déposer au coin de mes yeux mais je les essuya d'un coup de manche.

On à pas du travail à faire ici?

À cette pensée, un fin sourire s'installa sur mon visage.

Tournesol {Pause}Where stories live. Discover now