Excusez moi de vous annoncer que la précision de la partie O est annulée, j'ai décidé de ne pas vous dévoiler la période de l'histoire et vous laisse deviner, j'ai donc évidemment changé.
–––––––––––––––––––––
J'en ai plus qu'assez de déballer ses cartons.
Je suis épuisée.
Et pis merde je vais faire une pause.
Je me pose sur le sofa encore à moitié emballer d'un plastique transparent.
Je ferme les yeux et à ce moment là je me dis que je vais commencer une nouvelle vie.
Loin de tout.
Loin de mes parents.
Loin de mes emmerdes.
Loin des gens malsains.
Loin de mes démons.
Un bruit retentit.
D'un seul coup mon corps se relève et mes yeux se rouvre me faisant revenir à la réalité brusquement.
Qu'est-ce que c'est ? Quelque chose qui vient de tomber ?
Je vais voir.
Je crois que ça venait de la chambre du haut. En fait la seule chambre, la mienne.
Je monte les escaliers doucement et là, tout me revient en tête, tout mon passé, les démons.
Ca me glaçait le sang et une peur sans égaux me pris.
Je m'arrête et réfléchis.
-Je peux le faire.
Je monte.
boum boum
boum boum
boum boum
Il s'agit de mon cœur battant la chamade.
À chaque marche un frisson.
J'aperçois déjà la porte.
Je jette un œil au seuil, rien de particulier.
Je me retrouve maintenant fasse à la porte de ce qui est censé être ma chambre, mes doigts et ma main enveloppe la poignée.
clac!
La pêne s'est détachée du gâche.
La face de la porte laisse place au vide de la chambre.
Je remarque directement que la fenêtre est ouverte, personne.
Pourtant je ressens comme une présence, je ressens un malaise, un gène, comme si quelqu'un m'observais ou jouait avec mes nerfs.
Fait chier.
Je descends les escaliers grossièrement, je prends ma veste, et mes clefs. Tous mes fais et gestes sont brutaux à ce moment là, je ne sais pas si je panique encore ou si le stress redescends trop vite, ou peut être que je me sens juste conne d'avoir flippé pour que dalle.
