Chapitre 3

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C'est aujourd'hui que je sors de l'hôpital, ma mère est venue me chercher en voiture. Pendant tout le trajet aucune de nous deux n'a prononcé un mot. Ma mère me lanssait parfois quelques regards et me demandait si ça allait ou si je n'avais pas trop mal et je lui répondais toujours par des signes de tête. Je ne parlais pas parce que j'étais préoccuper par ce cauchemar, ces yeux rouge. Rien que d'y penser j'en ai la chair de poule. Mais après tout ce n'était qu'un rêve. 

La voiture s'arrêta devant la maison, je sortie de la voiture et ma mère m'interpella.

- Demain tu reprend l'école, alors je me suis dis qu'on pouvait commander des pizza ce soir.

- Ok.

-Laquelle tu veux? Quatre fromages?

- Peut importe.

Parler comme ça, froidement, était devenue une habitude. Je claquais la portière et m'en allais dans ma chambre. Je m'écroulais sur mon lit, pris mon ordinateur et consultais mes mails. Je n'en avais qu'un, c'était Caroline. Elle l'a envoyé Mardi, j'étais à l'hôpital.     

" Salut. Si tu lis ce mail c'est que tu dois être rentrer de l'hôpital. Je suis tellement heureuse que tu sois en vie! Quand ta mère m'a appelé pour me dire que tu t'étais fais renverser, j'ai fondue en larme. Je suis immédiatement venue à l'hôpital mais tu ne dois pas t'en souvenir, tu dormais. Je suis désolée de ne pas être venue te voir plus souvent j'étais très occuper entre les cours et le club de tennis. J'étais tellement inquiète, tu m'a tellement manqué si tu savais. J'aurai dû être avec toi pendant l'été. Je suis tellement heureuse de te voir vendredi. Tu vas voir je ne vais pas te lâcher! Hihi. J'ai préparer tout les cours que tu avais manqué pour toi.

Je t'aime fort!

Caroline"

Je n'ai pas répondue. Je suis si triste et en même temps si heureuse d'avoir une meilleure amie comme elle. Ce soir ma pizza quatre fromages n'avait pas de goût. Habituellement, je ne mangeais pas de pizzas sans Caroline, elles n'ont pas de goût si je ne les mange pas avec elle.

Vendredi matin je me réveillais avec un énième mal de tête. Le médecin à dit que ça allait être comme ça pendant quelques jours. Je me rendais au lycée, en faisans attention de ne pas me faire renverser une seconde fois. C'était la première fois que j'y allais. Il était très vaste, la cour était de forme circulaire et il y avait beaucoup de bancs. On avait le choix entre rester dehors, ou rester à l'intérieur pendant l'interclasse. A l'intérieur il y avait un grand couloir avec des casiers, le couloir desservait les salles de classes à gauche et à droite, ainsi qu'un petit local d'entretien. L'extrémité de ce couloir se divisait en deux parties, à gauche la sortie de secours et le bureau du proviseur, à droite les toilettes et un grand escalier qui menait au deuxième étage qui était identique au premier. Mon casier était le numéro 101, je marchais vers celui-ci quand j'entendis une voix qui m'était très familière prononcer mon nom. Caroline me sauta dans les bras.

- Rose! Tu m'a tellement manqué!

- Toi aussi tu m'a manqué! Répondis-je en la prenant dans mes bras.

Caroline à toujours eu le don pour me réconforter avec ses câlins.

- Tu as reçu mon mail?

- Oui et merci!

- Merci pour quoi?

- D'être la plus merveilleuse des meilleures amies!

Elle se jeta une seconde fois dans mes bras en pleurant. Tous le monde nous regardaient mais je m'en fichais. Une fois quelle finit de pleurer nous nous dirigions vers notre premier cours, des maths. 

La journée passa extrêmement vite en compagnie de Caroline et pour la première fois depuis ce qui me semble être une éternité, j'étais heureuse. A la fin des cours je rentrais chez moi avec Caroline. On parlait de tout et de rien, on rigolait et on chantait tellement on était heureuses de se revoir. 

Nos chemins se séparèrent et je continuais mon chemin seul. Je n'étais plus très loin de chez moi quand je vis au loin quelque chose d'étrange. Une silhouette noir avec... des yeux rouge!



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