Chapitre 53

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    -Mon visage se décomposa alors.. Ces yeux, cette expression, je sais où je les ai déjà vu auparavant.. Non..-

Gauthier : Ca n'a pas l'air d'aller tout à coup.
Moi : S-..
Gauthier : Oui ?
Moi : S-Samuel..

-Au son de ce nom, le visage de Gauthier se durcit un peu plus, et des larmes lui montèrent aux yeux. Il se mit à me crier à la figure.-

Gauthier : Samuel est mort ! Tu l'as oublié ?? Et tout ça c'est à cause de toi !

-J'étais tétanisée. Le frère dont il parlait, ce n'était pas n'importe quel frère. Ce frère, c'était..-

Gauthier : Mon frère.. C'était mon frère.. Et.. Il est mort par ta faute..
Moi : Non.. I-Il a essayé de me violer ! Plusieurs fois ! J-Je n'ai jamais voulu qu'il meurt.. Ce n'est pas moi qui l'ai tué !
Gauthier : Si tu t'étais laissé faire la première fois rien de tout ça ne serait arrivé.
Moi : Quoi ?..
Gauthier : Mon frère, étais peut-etre dérangé.. Mais c'était mon frère, et aujourd'hui, il me manque plus que tout. Si tu n'avais pas appelé cet espèce d'empoté qui te sert de mec à ton secours, si tu t'étais laissée faire cette fois là, juste cette fois là alors il.. Il.. Il n'aurait pas essayé de se venger, et il n'aurait pas été tué !

-J'en restais sans voix. Je ne savais pas quoi répondre. J'étais sous le choc, je n'en croyais pas mes yeux, mes oreilles. C'est un cauchemar, je vais me réveiller ! Pitié, je veux me réveiller !-

Gauthier : J'ai pas mal enquêté sur toi, et ce n'est pas la première fois que tu as des problèmes avec un garçon. Mon frère, puis ce Dake. Regarde toi. Tu ne vois rien qui cloche ? Tu aguiches les garçons sans même t'en rendre compte. Cette façon de marcher, de parler. Et cette façon de te pointer devant moi en mini short. Tout ce qui t'arrive est entièrement ta faute ! Tu l'as cherché !
Moi : C'est faux..
Gauthier : Pardon ?
Moi : C'est faux ! Sous prétexte que je suis une fille je ne devrais pas me faire jolie pour ne pas attirer les pervers dans le genre de ton frère ?? C'est vous qui avez un problème ! Pas nous ! Si ton frère ne pouvais pas contrôler ses pulsions c'était sa faute et uniquement sa f-..

-Avant même que j'eu le temps de finir ma phrase, Gauthier m'avait asséné la gifle du siècle.-

Gauthier : Ne parle jamais plus de mon frère comme ça.

-Un lourd silence s'installa alors. Gauthier scrutait mon regard, comme l'avait fait son frère auparavant. Soudain, il pris la parole.-

Gauthier : Bien. Je crois qu'il est temps pour moi de finir ce que mon frère avait commencé.

-Je le vis alors déboutonner sa ceinture. Ah non ! Pas cette fois ! Je le repoussai violemment ce qui le fit tomber à terre, et courut jusqu'à la porte d'entrer. Je tombai soudain à la renverse, et m'étalait sur le parquet. Gauthier, toujours au sol, m'avait attrapée par le pied. L'expression de son visage était démoniaque, et j'avais peur. Je criai , dans l'espoir que l'on m'entende. Gauthier me traîna alors sur le sol, me ramenant sous lui. Je tentai de me défaire de son emprise, le frappant de toutes mes forces, mais je n'étais pas de taille.-

Moi : Laisses moi partir ! Lâches moi !
Gauthier : Cette fois tu ne t'enfuiras pas ! Je vais finir ce que mon frère à toujours voulu ! Je vais détruire ta vie, et celle de Castiel ! Comme vous avez détruit celle de mon frère ! Tu vas enfin savoir ce que c'est que de souffrir !

-En prononçant ses mot, Gauthier m'arracha littéralement mon short de pyjama, et s'allongea sur moi. Il passa alors sa tête dans mon cou, et m'y fit un suçon. Il essaya ensuite de m'embrasser, mais je détournai la tête. La boite à couture de ma tante ! Le petit coffre était à ma porté, posé à quelques centimètre de moi sous le guéridon de l'entrée. Si j'arrive à l'attrapé je.. Alors que Gauthier continuait à me lécher mon cou, je tendit le bras vers la boite, et attrapai la première chose que je pu. Des ciseaux ??-

Gauthier : Que les choses sérieuses commencent.
Moi : J'te l'fais pas dire !

-Dans un ultime effort, j'empoignai les ciseaux, et les plantai dans la main de Gauthier. Ce dernier hurla de douleur. Je m'extirpai alors de sous lui, et couru jusqu'à la porte. Fermée ! Les clés, putain, où sont les clés ?? Toujours au sol, et la main clouée au parquet par les ciseaux, Gauthier éclata de rire. Un rire lugubre, terrifiant, démoniaque. Il empoigna les ciseaux et les arracha de sa main. Alors qu'il s'apprêtait à se relever, je sautai au dessus de lui, et courut jusque dans ma chambre. Je manquai de tomber dans les escaliers. Gauthier, toujours à ma poursuite, accéléra le pas. J'arrivai enfin dans ma chambre, claquai la porte, et donnai un coup de verrou.-

Gauthier : Laisses moi rentrer !
Moi : Vas-t-en ! Vas-t-en !!

-Gauthier tapait de toutes ses forces sur la porte. Le bruit résonnait dans ma tête, j'allai exploser. Une idée me vint alors. J'ouvris la fenêtre de ma chambre. La vache ! C'est super haut ! Je pris mon courage à deux main, et passai une jambe à l'extérieur. Gauthier avait arrêté de taper à la porte. Il devait sans doute chercher un moyen de la défoncer.. J'empoignai alors la gouttière, et me laissai glisser jusqu'au sol. Glisser, glisser.. Je me laissai tomber oui ! Les buisson en bas de la fenêtre amortir ma chute, et je couru jusque dans l'abri de jardin me cacher. Ma stupeur fut alors immense lorsque j'ouvris la porte.-

Moi : Fiona !

Aime moi jusqu'à la fin des temps Où les histoires vivent. Découvrez maintenant