Partie 2 - Huitième chapitre (deuxième partie)

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Encore ? Est-ce possible ? Et OUI !!! Je vous publie la fin du chapitre 8 que j'ai commencé hier, vos commentaires mon inspiré et j'ai ainsi pu finir ce chapitre que j'aime particulièrement puisqu'il marque un changement d'écriture et un nouvelle essai de plume :) bonne lecture !

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Approchant de plus en plus du quai portuaire ils voient la cité se construire d'une façon plutôt harmonieuse sous leurs yeux ébahis. Les quelques souvenirs qu'ils ont d'elle ne coordonnent pas avec sa nouvelle apparence. Les deux vagabonds en viennent à se demander si c'est bien la cité volière.

Arrivant à bon port ils remarquent ce nouveau monde pourtant si familier. Il y a cette ambiguïté entre passé et présent qui les perturbent énormément.

Théo et Basile voyagent sur les pierres froides de la cité, ils ressentent tous les deux cette observation très incommodante. Où sont ces yeux qui les foudroient ? Ils se le demandent eux-mêmes.

Ils s'arrêtent d'un coup sur la place principale, celle qui durant la courte guerre avait opposée volier/silencieux et les traitres. Cette sombre nuit où les visages des traitres se sont divulguer pour le plus grand malheur de certaine.

Levant les yeux vers l'immense palais, le jeune garçon ne peut remarquer qu'une unique chose : cette femme à la peau si rosée et aux yeux si olivâtres. Une Roselière se demandent-ils tous les deux.


« La fille du printemps je présume. » Dit Basile moqueuse.


Théo acquiesce par un sourire plaisantin. Il se repli quelque instant sur lui-même, ne sachant pas dans quel contexte cette femme est devenu fille du printemps il ressent une empathie à son propos. La souffrance qu'il à éprouver en sachant qu'il n'était qu'une marionnette l'avait marqué. Cependant, l'air menaçant émanant de ces deux billes verdâtres lui rappel immédiatement que les sentiments n'ont pas leurs places dans une guerre.

Aria lève les bras et d'une façon concomitante le sol tremble sous les pieds des deux piégés. Par réflexe, Théo prend les airs, mais une intense verdure sort du sol agrippant la silencieuse et la piégeant.

Ses vociférations captent l'attention du corneige qui givre la verdure environnante pour venir secourir la damnée. Libérée la silencieuse n'attend pas longtemps avant de libérer quelques flèches explosives en direction du palais. Celle-ci touchant les portes d'entrées détonent libérant une ouverture.

Une horde d'ogre et de volier en sortent, les bâtisses environnantes libèrent des aigles, dragons et autres bestioles ailés désirant capturé les deux étrangers.

Basile récupère les premières tireuses qu'elle possède et tire vers les cibles proches. Théo n'attends pas plus longtemps est établi un vent d'hiver qui affaiblit toutes ces bêtes.

N'ayant plus d'espoir de vols les monstres foncent sur le garçon jusqu'à ce qu'ils chutent vers le sol emmenant la silencieuse avec elle.

Touchant les pierres et voyant les troupes foncées vers eux, le garçon fait sortir du sol des immenses pics de glace les écrouant tous les deux dans une prison glacée.

« Ils sont bien trop nombreux pour nous. » Chuchote le garçon effrayé en voyant les ombres ennemis derrière les stalagmites gelés.

Devant l'espoir coulant Basile saisit une autre flèche explosive et la tire vers l'extérieur via un trou assez grand pour qu'elle puisse traverser. Théo concentre sa magie pour solidifier la prison et ainsi l'empêcher d'exploser avec la flèche.

Ces choses faites celle-ci brise une dizaine d'ogre, mais une vingtaine d'autre arrive derrière. La glace commence à céder sous les puissants coups des ennemis. Le corneige ne voit qu'une solution celle de reprendre les airs, mais combien de temps pourront-ils tenir là-haut ?

Une des parois se brisent, le garçon attrape la silencieuse sans la prévenir et d'un coup d'aile détruit le dessus pour conquérir le ciel. Pour leurs grands malheurs les créatures ailés sont beaucoup plus nombreuses qu'auparavant... Théo à beau refroidir le vent ces nouvelles bêtes ne ressentent aucun problème.

Le corneige est au commande et esquive du mieux qu'il peut pendant que Basile s'occupe de détruire les ennemis potentiellement les plus dangereux.

Les ailes du garçon s'épuisent devant le nombre colossal d'ennemis qui grandit chaque minute. L'espoir du garçon disparait presque complètement alors que celui de la silencieuse peine à maintenir.

Ça parait trop beau, mais Basile aperçoit au loin quelque chose d'incroyable. Tout ceci est-il réel ? Un portail s'ouvre loin de tout avec la femme à livre qui en ressort, Gaëlle est de retour et au moment parfait.

La silencieuse dirige le garçon épuisé vers le portail, elle utilise le vent pour diriger celui-ci et les empêcher des chuter n'importe comment en plein dans les troupes de volier.

C'est après quelques minutes d'intenses peur qu'ils atterrissent dans le portail avec la chuchoteuse fermant celui-ci juste derrière leur passage empêchant tout étranger d'y pénétrer.


Où avons-nous atterri ? Cette forêt est si majestueuse, j'aurai l'impression d'être dans un conte. Comme ceux que m'expliquer la silencieuse... Malgré le calme environnant, je ressens cette chose, ça me fait souffrir. Mon cœur bat, le froid disparaît peu à peu de mon corps, mon sang circule à nouveau... je ressens la chaleur de la nature, celle du soleil qui tape ma peau ! Mais le froid de l'hiver reprend rapidement sa place et me soulage, Soléa m'avais pourtant prévenu.


- Fin du chapitre, il reste environ 4/5 chapitre avant le point final !

CORNEIGEWhere stories live. Discover now