Chapitre 25 - Jugement premier

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Il était sept heures du matin, le lendemain, on frappa fort à la porte. Klara ne comprit guère et alla ouvrir encore endormie, devant elle se trouvait deux agents de police en civil.

« - Mademoiselle Dietriech-Legrand ?, fit l'un des deux.

- Euh... Oui...

- Inspecteur Pierrik et voici mon collègue, l'inspecteur Klein, nous savons ce qui s'est passé entre vous et Fabrice Lechevallier, vous êtes la seule personne encore en vie pour témoigner contre lui, pourrions-nous vous poser quelques questions ?

- Oui... Bien sûr, répondit-elle. »

Les deux inspecteurs entrèrent et s'installèrent dans le salon de la villa. Klara monta et fit un rapide nécessaire de toilette, et redescendit voir les enquêteurs :

« - Bon, nous allons pas passer par quatre chemins Mademoiselle, fit l'inspecteur Klein, Nous savons que Fabrice Legrand vous a enlevé, séquestré, torturé et a tenté de vous tuer. D'ailleurs le début de l'enquête nous fit découvrir qu'il appartenait à un groupuscule néonazi... Nommé « Conspiracy » il me semble... Dont nos homologues français viennent d'arrêter les membres. Monsieur Legrand a également reconnu avoir assassiné avec préméditation votre père Klaus Dietriech. Confirmez-vous tous ces faits cités ? En avez-vous d'autres à ajouter ?

- Je... Je confirme ces faits..., répondait la jeune femme comme ailleurs.

- Mademoiselle ... Tout va bien ?, demandait l'inspecteur Pierrik.

- Oui ... Oui ... Pardonnez-moi, je suis quelque peu abasourdie de me rappeler ces événements... »

L'enquêteur Pierrik poursuivit :

« - Je suis navré de vous rappeler ces dures moments, mais c'est un passage obligé pour le bon déroulement de l'enquête, avez-vous d'autres faits à ajouter ?

- Harcèlement et abus de confiance, répondit-elle froidement.

- Bien ... »

L'interrogatoire se poursuivit pendant encore une demi-heure, les enquêteurs partirent ensuite, Klara resta ensuite immobile dans son salon à songer à tous les douloureux événements qu'elle avait vécus quelques mois auparavant. Les policiers avaient conseillé à Klara de venir plaider contre le prévenu au procès qui se tiendrait dans un mois. Celle-ci accepta. Mais le silence de sa maison fut soudain troublé par la sonnerie du téléphone. Une fois de plus, c'était avec peur qu'elle décrocha.

« Les voilà maintenant partis, Tu es seule à présent ici.

Et c'est avec beaucoup d'espoir,

Qu'à mon procès, je pourrai t'apercevoir.

La Main de Feu ne brûle désormais plus,

Mais je sais que tes larmes coulent en flux,

Sache que je n'ai aucun regret,

Et que de ne pas t'avoir tué pour moi, est un échec des plus concrets.

Qu'il en soit ainsi,

Je ne peux plus rien,

C'est maintenant fini,

Plus rien finalement ne me retient. »

Force est de constater que pour la jeune femme, le choc était de taille.  



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