Jour 1

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7:30:45
Le soleil me réveilla comme tous les matins. Chaud, chaleureux et accueillant. Je cherchais mes chaussons à tâtons​ sur le sol-manquant de tomber deux fois tête la première, les mis et sortais de mon lit.

Aucun bruit.

Plutôt anormal, d'habitude c'est Mickey et les gazouillis de mon petit frère qu'on entend.

Rien, le silence.

J'entrais furtivement dans la chambre de mon autre frère, personne. Son lit était fait et sa chambre rangée.
Mes deux soeurs aussi ne dormaient pas dans leur lit elles aussi n'étaient pas là.

Je courus jusqu'au salon, personne.
Ma tête réfléchit à mille a l'heure, je me hâta dans la chambre de mes parents,mais rien et même chose leur lit était fait et leur chambre rangée au centimètre près.
Je commença à paniquer, c'est peut-être une blague de leur part ?

-Maman ? Papa ? Vous êtes ? Sortez c'est pas drôle ! demandais-je avec une voix tremblante.

Aucune réponse, je pris mon téléphone et envoyais un message à mes parents.Au bout d'une demi-heure, rien.
Je compris que quelque chose ne tournait pas rond.

Je naviguais sur internet et rien aucune notification, aucun nouvel article, même pas la météo.

Je partis me laver, mon angoisse m'avais fait transpirer à grosses gouttes.
Mon téléphone vibra. Je regardais l'écran, il affichait aucun message, aucune notification.

Je restais planter devant mon téléphone portable pendant dix minutes à me demander ce qui se passait, mon cerveau réfléchissait à mille à l'heure.

Je me dis donc s'il y avait peut être des gens dehors, je descendis en pyjama dans la rue et personne, rien,  la supérette à côté de chez moi était ouverte mais personne et de même pour la boulangerie et l'école Quelque chose ne tournait pas rond. Je remontis chez moi in extremis, me préparant au pire. Je me vêtus d'un legging militaire, d'une brassière de sport, d'un débardeur noir et d'un haut et de chaussettes de la même couleur. Je me chaussais​ de ma paire d'Asisc noir ornée d'un trait orange fluo.Dans mon sac, je mis une trousse de secours complet, des barres de céréales, des bouteilles d'eau, couteaux, vêtements de rechange, trousse de toilette complète, lampe torche multifonctions, couteaux-suisse et un carnet de feuille avec des stylos.
Je me dis que si d'autres personnes était dans mon cas- ce qui affecterait leur état mentale. Je devrais avoir un moyen de défense. Je partis dans la chambre de mes parents et sortis le katana  de mon père que ma mère lui avait offert pendant les vacances de son fourreau.

Il était lourd, et sa lame devait être aiguisée. Je m'assis au sol et commença à l'aiguisée vivement.
J'ai évacué tout mon stress en étant plutôt fière de mon travail.
Après avoir fini je glissais l'arme dans les élastiques de mon sac à dos et serra de manière à ce que le katana reste en place.Je reverifiais que je n'avait rien oublier. Je me dirigea vers le cadre centrale du salon et mis la photo de ma famille dans mon sac avec mélancolie.

Je mis mon téléphone a chargé, et laissa Morphée me bercer.
Mon téléphone sonna l'alarme au alentour de 23:50, me réveillant en sursaut au passage.Je rangeais le chargeur de mon tel dans mon sac, même si je doute qu'il serve à quelque chose, mais vous comprenez c'est mon téléphone.
Je me leva pris mes clés et ferma la porte de ma maison, laissant mon passé, ma vie derrière moi.

23:59:59

AloneWhere stories live. Discover now