7. Où je suis en pleure

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E.H : Vas y dit.

Moi : Que tu me dises qui tu es !

E.H : Je suis ...

E.H : ... amoureux de toi 😄❤️

Moi : Non mais sérieux, ton nom !

E.H : Va a l'adresse je t'attends.

Moi : Tu vas me refaire le même coup ?

E.H : Non...

"Je dois y aller, désolé les amis."

Je lançai un regard vers Loraine qui me fit un clin d'œil : elle avait compris ce que j'allais faire.

Je marchai vite puis doucement. J'étais extrêmement stressée, j'avais hâte mais en même temps pas.

Si ce n'est pas Edwin ? Ou pire si c'est lui ?!

Moi : J'y suis, je fais quoi ?

E.H : Déjà !!! mais tu marches, ou plutôt tu cours, à la vitesse de Bolt !!

Moi : Très drôle. Je suis seule dans le noir, dehors, c'est un peu inquiétant donc si tu pouvais me dire ce que je dois faire...

E.H : Sonne a la porte.

Moi : Attends je suis au 80 !

E.H : Menteuse ! T'es pas arrivée...

Moi : Oui bah trois minutes 😤

Moi : Oh j'ai vu une maison trop belle ! 😍

E.H : Quelle numéro ?

Moi : 87 !

E.H : T'es sure que tu vas dans le bon sens ?

Moi : Zut...

E.H : Et oui elles sont belles les demeures dans la rue.

E.H : Tu stresses ?

Moi : Un peu

En réalité j'étais trempé tellement j'avais peur !

Moi : Et toi ?

E.H : Oui !!

Soudain je sentis quelqu'un marcher derrière moi. Je me retournai et ils étaient 4. Ils étaient assez musclés et me regardaient. Je n'en connaissais aucun.

Quand je m'arrêtais ils faisaient de même : ils reproduisaient tous mes faits et gestes. J'avais encore plus peur. Mes jambes tremblaient et je marchais plus vite.

"Où tu vas ma belle" j'entendis.

Je ne répondis pas et chercha du regard, quelqu'un qui pourrait m'aider ou, cette fichu maison ! Mais ils marchaient plus vite et ils me rattrapèrent en un instant. Ils commencèrent à me retourner vers eux.

Un m'attrapa puis me souleva pour me porter sur ses épaules. Les autres gars continuaient de marcher dans la même direction tandis ce que moi je me débattais.

On m'emmena dans une petite et sombre ruelle. Je me débattais de toutes mes forces.

J'ai vu mille et un documentaires et ma mere m'a parlé cinquante fois des petites (ou pas) filles qui se font violer la nuit. Pourquoi j'ai accepté déjà ? Est ce que mon sort se résume à ca ?

Un des mecs enleva ma robe. Génial donc maintenant je suis un sous-vêtement dans la rue... J'avais envie qu'on me tue. A ce moment j'aurais préféré mourir plutôt que de devoir supporter ces regards insistants sur mon corps.

Quelqu'un cria au loin. J'étais en pleure et je ne reconnaissais pas cette voix. Pas encore un autre mec s'il vous plaît ! C'est impossible de vivre pire comme situation.

Mes larmes ne cessaient de dévaler mes joues comme une cascade. J'avais froid, extrêmement mais ce n'était pas le plus important...

En entendant la voix qui avait retentit tous les hommes partirent en courant en me laissant en soutien-gorge dans l'étroite rue avec mes larmes et mon chagrin. J'étais épuisée. Je voulais simplement mourrir, m'enterais sous terre...

Mon inconnu connuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant