Texte 1

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Novembre 2016.


Je marche, je zig-zag, je respire, je contemple, j'écoute. Mon cœur bat, mon sang pulse, ma respiration se saccade et mes yeux se ferment. Puis plus rien. Le Néant. C'est un peu comme ça que j'ai vécu ces derniers jours, mois, peut-être même cette dernière année. Le néant, partout et tout le temps. Autour de moi que du vide, du froid et du sombre. De la culpabilité et des remords en guise de faux semblants ou de sentiments.  Tout est éphémère; mes amis, ma famille moi même. Ma vie me parait tellement absurde que je me demande même si j'ai bien fait d'essayer de lui donner un sens car quand on y réfléchit c'est impossible. L'absurde ne peut pas avoir qu'un seul et unique sens politiquement correct. Il diverge selon les gens, les opinions ou encore la perception avec laquelle on examine la chose. Puis parfois il arrive que certains points se rejoignent suivant les multitudes de critères propre à chacun. Et c'est justement ça qui fait que ça ne va pas. C'est ce manque ou bien ce besoin, je ne sais  pourquoi de politiquement correct.  C'est moi qui ne suis pas comme je l'aimerai. Moi et ma manie de tout contrôler, maîtriser, et même mépriser. Et quand enfin quelque chose m'échappe, je dérape et tombe de bien haut. Alors je me met hors de moi et me hurle à toute voix dans ma tête que plus rien n'ira si je ne me ressaisit pas. Je prend soigneusement le temps de respirer et me calme doucement au rythme d'une mélodie de Chopin. D'ailleurs, cela fait déjà un certain temps que la musique réchauffe inlassablement mon petit cœur.

[ Titre ]Where stories live. Discover now