Chapitre 11:

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*Pdv Thomas*

Putain de merde! Je ne me souviens plus de ce qu'il vient de se passer. Je me suis cognés violemment la tête. Je me souviens vaguement de ce qui c'est passé.

Cette musique dans cette usine désaffectée, moi qui cours après cette fille, les agents du Wicked et cette explosion qui m'a fait me séparer de mes amis et me fait retrouver dans ce trou.

Je me relève avec difficulté. Putain, j'ai un de ces mal de crâne. Je me retiens contre le mur, je ne tiens plus du tout sur mes jambes.

-Ça va tu as finis de faire dodo?demanda la jeune fille sarcastiquement.

Je la regarde surpris qu'elle est un telle humour alors que l'on est loin des autres.

Elle est plutôt pas mal avec ses grand yeux marron qui n'arrête pas de me fixer, ses cheveux brun coupé très court. Elle a plutôt un jolie corps, bien formé la où il fallait.

À force de la fixé, je sens mes joues rougir et mon cœur s'emballer. Mais j'ai autre chose à penser, déjà que cette folle de Teresa me tourne encore autour.

Depuis que j'ai retrouvé mes souvenirs, je sais qu'elle est l'une des personnes qui avait fait tout ça. Le labyrinthe, les expériences, les griffeurs...

Je ne peux plus lui faire confiance, c'est bien pour cela que je ne communique plus par télépathie avec elle.

J'en ai assez d'elle et de ces manigances et je ne comprend toujours pas ce qu'elle fout encore là.

-Tu as avaler ta langue ou ta maman ne t'as pas appris à parler?

C'est cette fille qui me sort de ma torpeur.

-Comment sort-on d'ici?dis je en évitant les sarcasmes qu'elle vient de me faire.
-On doit prendre ce couloir!dit elle en pointant le couloir en question.

J'hoche timidement la tête, ce n'est pas que j'ai peur d'elle, en faite si, une femme peut être capable de tout dès qu'on les emmerde. Regardez Teresa, c'est l'exemple incarné.

Elle commence à marcher et je lui emboîter le pas.

Un silence pensant c'est installé entre nous. Je veux à tout prix le brisé, je ne supporte pas ceci.

-Comment t'appelles tu?

Elle me regarde surprise comme si je lui avait poser une colle.

-Brenda...souffla t-elle. Et toi tu es Thomas, le chef de cette bande de guignol!dit elle en rigolant.

Je la fusille du regard, mais c'est vrai que en y repensant on fait une sacré bande de gaillard. Cette remarque me fait rire, quelque chose qui n'est pas arrivé depuis longtemps.

On marche depuis un long moment sans que l'on trouve une sortie ou quoi que ce soit d'autre.

Il n'y a pas âme qui vivent, à part quelque rat qui galopent par-ci par-là.

On arrive alors à un embranchement. Elle hésite quelque seconde avant de prendre le tunnel de gauche.

-Tu ne sais pas où c'est que l'on va?demandais je un tout petit peu apeuré.
-Ferme là! Je sais où c'est que je vais.

Un silence pensant s'installe entre nous. Je ne sais pas quoi dire pour détendre l'atmosphère.

-Quelle est ta relation avec ces deux filles?
-Qui ça? Ludivine et Teresa?
-Oui,dit elle dans un souffle.

Je peux voir qu'elle rougissait légèrement.

-Ludivine est une grande amie et Teresa, c'est une fille que je devais apprécier avant mais là je ne la supporte plus...elle m'insupporte!
-Tu étais amoureuse d'elle alors?demanda elle timidement.

Je me retourne alors vers elle. Son visage ne montre aucune émotion, mais ses petites joues commence à rougir.

-Oui...enfin je crois,dis je détaché.
-C'est quoi cette merde!lâcha t-elle.

On vient d'arriver devant un cul de sac. Une étrange matière visqueuse est étalé sur les murs.

Un rat trottine gentiment à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent.

Le rat s'approche près d'un conduis d'aération et une créature surgit de nulle part.

-Un fondu...souffla Brenda.

Je regarde cette créature manger ce rat qui est encore vivant il y a peine quelque seconde. Le fondu, comme l'avait appelé Brenda il y a à peine quelque seconde, sont les même qui nous ont attaqués et tuer Winston.

Les veines gonflés et noir. Sa tête éclatés, dépourvue de cheveux. Cette chose me donne la nausée.

Brenda me fait un signe pour que l'on recule mais sans le vouloir. Je fait un bruit qui alerte le fondu.

De ces yeux noir il nous scrute et nous regarde avec envie. Il se relève avec difficulté et peu à peu cette créature alerte plusieurs fondu qui commencent à se relever et à fondre sur nous.

On se met à courir. Je crois que je n'ai jamais couru aussi vite, pas même dans le labyrinthe.

Je crois que c'est dernier temps je n'arrête pas de frôler la mort. À l'embranchement on prend l'autre couloir qu'on aurait dû prendre quelque temps temps plutôt.

Après de longues minutes ou l'on entend des cris démoniaque, on retrouve enfin la terre ferme.

Je regarde tout autour de moi et l'on se trouve dans un immeuble délabré qui tombera dans peu de temps.

-Viens suis moi!hurla Brenda.

Deux fondus sont derrière nous et vont dans pas longtemps nous bouffer. On continue notre course, je lance plusieurs objets pour qu'il y en ai au moins un qui tue cette saloperie.

Par chance, un objet pointu crève l'œil d'une des créatures, de douleurs elle s'effondre et tombe dans le vide.

Rien n'est encore finis. Il en reste toujours un qui est toujours à notre poursuite.

Brenda a ralenti la cadence. On se trouve maintenant près d'une pièce ouverte. J'entend alors un bruit sourd et une chose tomber.

Je me retourne, Brenda n'est plus là. Je me précipite et vois qu'elle est avec ce fondu qui lui tient la jambe. La vitre où elle est, était à deux doigts de se briser.

-Brenda!!hurlais je.

Je descendis et me retint par un meuble qui est maintenu.

-Prend ma main!hurlais je.

Elle essaye de me la donner mais rien à faire elle n'y arrive pas. La vitre ne va pas tarder à se briser sous leurs poids.

-Saute!hurlais je.

À mon signal Brenda saute et la vitre se brise instantanément. Le fondu vient de s'écraser et elle est toujours dans le vide.

Je recherche dans mes dernières force qui me reste pour la remonter.

Enfin arrivé, je l'attrape par la taille et l'aide à remonter pour que l'on puisse enfin sortir de cette endroit de malheur.

On vient de sortir de cet immeuble de malheur ou trop de mauvais souvenir refont surface.

-Viens suis moi, on doit retrouver tes amis et pour cela tu dois te faire petit.
-Comment ça?
-Te faire tout petit car tu es beaucoup trop voyant. Allez viens!

Je décide donc de la suivre sans rien dire, tout ce que je veux c'est retrouver mes amis.

La terre brûléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant