Matinale

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Damien avance, il soupire d'ennuis. L'éternité est si long ; normalement il devrait être heureux, il es mort et il ne ressens plus de douleur.

Il avance vers la chambre qui connaît tant. Il entre doucement grâce à son passe-partout, il aperçoit une chambre dans la pénombre. Il avance silencieusement, enleve son pantalon, sa veste et sa chemise et s'enfonce dans les draps.

La masse qui était déjà présent dans le lit se met à bouger puis vient s'installer sur Damien ; qui se met à caresser doucement.

Le gérant observe le lieu en souriant tristement. Il aimerait que son petit monstre viennent avec lui dans un appartement dans son étage mais sa femme pourrait devenir méchante et agressive. Son petit monstre est trop angélique pour rencontrer un des démons féroces des plus profonds enfer. Damien regarde la lampe de chevet, couvert d'un sous-vêtements noir ; cela le fait sourire et il remarque quelque chose de nouveaux.

Un cahier, plutôt épais, et assez vieux, ce trouve sur le guéridon de bois. Il tends sa main vers le livre, la masse se frotte à lui, ronronnant délicatement. Il prends le livre et se met à le lire.

Un livre de rêves, enfin vus ce qu'il contient, on devrait plus le nommé livres des horreur. Un rêve revient en particulier, une chute, violente. Mais assez triste en somme.

Damien continue sa lecture, il arrive à un rêve plutôt érotique qui lui donne chaud, un peu très chaud.

La masse vient saisir le cahier, lui arrachant presque des mains les papiers.

- Ne lit pas ! C'est... C'est... S'écrit Thomas en le regardant un peu méchamment.

- Personel... Continue Damien en lui caressant son dos.

- Oui... Donc... Non... Il ne peut s'empêcher de frémir en collant sa tête contre le torse de Damien.

- En plus j'étais arrivé à un rêve qui me plaisait énormément. Celui où tu répète plusieurs fois des choses.

- Je... Je vois pas ce que tu veux dire...

Thomas essaye d'éviter le regard insistant du gérant qui parcourt son corps de ses doigts. Il fait semblant de ne pas comprendre alors que rien d'y penser le fait baver de joie.

Ils restent à ce câliner longtemps et doucement. Moment rare de paix et de joie.

~ 10:00 ~

Cyril se réveille, il doit travailler ; il doit écrire son histoire. Celle qui est si triste et violente à la fois.

Il s'installe sur son vieux bureau de son bureau dans l'agence où il travaille depuis quelque années déjà.

Il commence à taper sur la machine à écrire, il tape avec rapidité sur les touches lettrées et écrit son histoire.

Il raconte tout, le fait qu'il soit bi et que cela l'emmène à ce faire interné de force ; aux premiers séjours et leur violence cruelle. Des cachets nauséabondes que l'on obliger à prendre ; aux tortures quotidiennes, du style coups de fouet rougissant des parties encore pures, ou les seances de drogue où l'on lui infiltré un produit forçant à vomir tout en regardant de la pornographie homosexuel. Aussi le fait, que dans l'asile, ce trouvait des âmes pures et innocentes que l'on avaient jeté dans cette prison de pensées.

Il avait mal rien qu'à y penser et à écrire. Ses fesses commençaient alors à lui faire mal. La ou le fouet de cuir venait violemment heurter la douceur de la peau.

Il eut aussi la nausée, comme si les cachets remontaient encore et encore.

Sa peau lui brûlait aussi, comme dans les séances d'hydro-thérapie. Des bains brûlants où la température ne baisait jamais même d'un poil. Brûlant aussi les sien.

~ 11:36 ~

Il se réveille, ses cheveux bruns dans la face. Il se lève, l'envie n'est pas présent, comme ça joie de vivre. Il enfile un t-shirt et un jean noir, enfonce un long chapeau de feutre sur ses cheveux mal coiffés et prend son sac.

Il est en retard pour ses " cours " d'art. Ce ne lui servira pas. C'est son déloyal père qui l'a inscrit à ces cours. Selon lui, c'est un moyen d'être heureux.

Il marche vite et percute un homme en veste de cuir.

- Faites attention bordel ! Lui crit l'inconnu d'un ton méchant.

- Vous n'aviez qu'à être plus observateur et m'éviter !

Il part, s'allumant une cigarette ; il marche longtemps en fumant. Ses vêtements sentent, plutôt fort, la fumée du tabac.

Il entre dans la cour, deux hommes vient le stopper.

- Sale cancérigène ! L'insulte l'un, cz qui fait rire le fumeur à plein poumons.

- Creve ! Continue l'autre.

- La mort ne me fait pas peur... Ni vous d'ailleurs. Pardonnez moi j'ai cours. Déclaré sèchement le fumeur, roulant des yeux.

L'un le pousse contre le mur, lui claquant le dos contre les briques blanche. Les gens les observe.

- Tu n'iras nul part avec cette odeur catin. Grogne méchamment celui a la veste en jean.

- Pousse toi. Et lâche moi !

L'autre lui enfoncé son point dans l'estomac, faisant plier le fumeur. Il prend une bouffer de son tabac en tube et le crache à la gueule de l'homme qui le bloque.

Il semble vraiment détendu, comme si rien n'était important.

Celui qui lui avait donner un coup de point dans le ventre voulu retenter mais le fumeur fut plus rapide. Il lui plaqua le bout rouge de sa cigarette sur le coin de l'oeil.

- Lâche moi ou je vais ça avec tes yeux à toi aussi ! Hurle le fumeur.

Une bagarre explose, deux contre un. Bizarrement aucun de gagné car le proviseur vient les séparer. Le fumeur à du sang au coin de la bouche, celui à la casquette bleu à un oeil aux bords noirs et l'autre, à la veste en jean, a le nez déplacé.

Le fumeur partit en cours, le sourire aux lèvres.

SociétéWhere stories live. Discover now