Le journal de Lise Styles

Prologue

Été 43
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Je levais mes yeux au ciel pour admirer les couleurs rosâtres qui s'y trouvait, le soleil passait entre deux montagnes, ce cercle jaune qui illuminait tout cet espace autour de nous par des nuances dignes d'un oeuvre d'art, nous offrait un magnifique spectacle. Harry me surpris en posant d'une douceur extrême ses deux mains sur mes hanches avant de poser sa tête sur mon épaule gauche. Son souffle éraflant lentement mon oreille, me donnait des frissons incontrôlables, me faisant légèrement trembler.
Cet endroit était calme, on n'y entendait aucunement le bruit entêtant de la ville. Il était un peu reculé; situé sur une colline et surplombant une immense forêt. Je me souviens que le coucher de soleil faisait ressortir les notes vertes foncées des arbres.
J'apprécie beaucoup cet endroit, il m'apaise. Il nous apaise.
Depuis plusieurs jours, avec Harry nous y passons notre temps. Il s'y dégage comme une sorte de tranquillité. Cet endroit est sans histoire. Littéralement, on y oublie la guerre, et c'est ça qui nous fait du bien, c'est ce que l'on cherche tous les deux. Évitez de penser aux choses graves qui se passent en ville et les nouvelles qui inquiètent tout le monde.
Ici, c'est tellement meilleur. Les oiseaux chantent et c'est comme si on était dans un monde merveilleux.
Je fermais les yeux et laissais tomber ma tête sur celle d'Harry.

"Je ne voudrais être à aucun autre endroit avec toi que celui-ci." Murmura-t-il tendrement avec son délicieux accent anglais, en resserrant un peu plus son étreinte autour de ma taille. "Mais saches qu'à mes yeux, le crépuscule n'est pas autant magnifique que toi."

Un sourire se glissait sur mon visage et je retirais mon corps de contre le sien, me plaçant face à lui, pour pouvoir le regarder dans les yeux. Je pris ses deux mains et les embrassaient l'une après l'autre, sous son regard amoureux.

"Lise, je..." Bégayait-il en prenant sa lèvre inférieure entre ses dents, avant de reprendre en plongeant ses yeux dans les miens, "Je veux te faire mienne. Dés mon retour du front. Je me le suis promis et je te l'ai promet." Je me rappelle avoir senti mon coeur rater un battement. "Lise, tu me fais ressentir tellement de choses, depuis que je t'ai vu, je me sens invincible, je suis prêt à tout pour toi, pour nous."

Je n'ai pas parlé, mais je sais qu'à ce moment là nous nous sommes embrassé avec tout l'amour que nous détenons l'un pour l'autre, et en y ajoutant la naïveté et l'innocence de croire que la guerre ne nous volerai pas notre amour.