Ce sera toi.

CHAPITRE 12

- Je suis désolé.

Cela faisait la neuvième fois qu'il le disait. C'était aussi la neuvième fois que le cadet ne faisait pas attention à ses excuses.

- Tu m'as bel et bien pris pour un con !

Le plus jeune des deux garçons était énervé. Il n'arrivait pas à comprendre ce qu'il lui arrivait réellement. A vrai dire, il comprenait mais il s'en voulait d'avoir agit ainsi alors que la suite était bien trop logique. Et cela était, aussi, bien trop douloureux pour son cœur.

- Non, ce n'est pas ça...

BamBam essayait de se justifiait, en vain.

- C'est quoi alors ?

- Je ne suis pas prêt.

En effet, le thaïlandais n'était pas prêt pour avoir une telle relation avec son ami. D'autant plus que celui-ci était un homme.

- Comment j'ai pu accepter ton jeu ?

Yugyeom s'en voulait tellement d'avoir été pris pour un imbécile.

- Yugyeom...

L'aîné voulait le calmer mais en prononçant son prénom il ne faisait qu'empirer les choses.

- Je ne jouais pas BamBam. – Avoua-t-il. Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans ça ? – Fini par demander Yugyeom.

Même si au début il ne pensait qu'à un simple jeu de la part de son ami, il avait, bien sûr, fini par comprendre que c'était loin d'en être un. Cependant, même s'il l'avait comprit, il ne pouvait lui avouer.

- Désolé de t'avoir fait espérer.

- Arrête d'être désolé !

Il en avait plus qu'assez que son aîné s'excuse. Il ne voulait pas de celles-ci car il savait qu'il n'était pas sincère.

- Je t'avais prévenu Yugyeom.

- T'es vraiment un sale con, Kunpimook.

Le dénommé Kunpimook était blessé par les paroles de Yugyeom. Toutefois, il avait sa fierté et comme beaucoup, elle prenait le dessus.

- Tu as juste décidé de m'aimer, ce n'est en aucun cas ma faute.

- Si je t'ai choisi, c'est pour une raison.

Bien sûr qu'il aurait pu choisir n'importe qu'elle personne, s'il l'avait choisi c'est parce qu'il représentait beaucoup pour lui. Sans doute, représentait-il beaucoup trop pour lui...

- Je ne pourrais jamais t'aimer Yugyeom.

Il n'avait jamais aimé mentir. Pourtant il ne pouvait pas s'avouer blesser par lui, ni avouer que Yugyeom représentait beaucoup trop pour lui.

- Ose me dire que n'as pas apprécié mes baisers.

Jamais il ne pourrait oublier la sensation des lèvres de son cadet sur les siennes ou encore dans son cou. Mais ça, il ne souhaitait pas lui avouer.

- Je n'ai en aucun cas apprécié, je n'ai juste pas voulu te repousser car je savais que j'allais le faire après.

L'un comme l'autre était blessé dans son amour propre. L'un souffrait de ses mensonges, l'autre souffrait à cause de ces mensonges qu'ils prenaient pour la vérité.

- Pauvre con ! 

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Je sais que maintenant vous me détestez... Sorry... Il ne reste plus que l'épilogue... Mais j'ai deux versions de l'épilogue dans je ne sais pas si je poste les deux, avec un nommé "bis" ou si j'en poste qu'un...