CRIMES ET ENQUÊTES : TRAVIS ANDERSON

Chapitre 13 :

PDV Simon :

" Qui êtes-vous ?"

Travis me fait face, affichant sur son visage un regard dur et rempli de haine.

" Ca ne se voit pas qui je suis ? Pour un policier, vous ne m'avez pas l'air très perspicace, dit-il en rigolant. Je suis Travis voyons !"

" Vous n'êtes pas Travis, c'est impossible ! Comment faites-vous pour ..."

" Apparaître ?"

J'acquiesce et décide d'aller m'assoir. Même si l'adrénaline m'a fait tenir debout, je dois bien avouer que ce Travis là me fait peur. « Travis » s'assis sur le lit, à côté de moi et commença son récit :

" En fait, c'est une histoire très simple. Depuis le décès de Joyce, j'apparais, je disparais, quand Travis le voulait. Et puis, au fur et à mesure, j'ai appris à rester plus longtemps et à commander le corps de Travis sur ce que moi je voulais faire. C'est là que les crimes ont commencé. Vous savez, Monsieur Collins, tuer ces personnes sans raison à un effet calmant sur moi."

" Vous êtes gonflé de dire ça devant un flic. Vous savez que je peux vous arrêter maintenant ? Vous en êtes conscient de ça ?"

" J'en suis parfaitement conscient Monsieur Collins, mais malgré toute votre volonté de bien faire votre travail, vous ne m'arrêterez pas."

Je marque un temps de réflexion afin de cerner le personnage. Est-il en train de bluffer ? Me pense-t-il assez faible pour ne pas faire mon travail ? Trop de questions se bousculent dans ma tête ! Je ne sais même plus comment réagir, comment me comporter en sa compagnie !

" Vous réfléchissez trop Monsieur Collins", dit-il soudainement.

" J'ai de quoi non ? La personnalité maléfique de mon meilleur ami est en face de moi, je ne connais pas ses intentions et même pas son prénom, et après je réfléchi trop ? Sur ce coup, c'est vous qui n'êtes pas perspicace Monsieur !"

« Travis » semblait réfléchir car il ne me lançais plus de remarque et ne portait même plus le regard sur moi. Peut-être était-il simplement parti et c'est Travis, le vrai, qui se tenait devant moi ?

" Travis ?"

L'intéressé lève le regard vers moi mais malheureusement, mon meilleur ami n'est pas là.

" Excusez-moi, vous m'avez parlé de prénom et il est vrai que je n'avais encore pas réfléchi à ce sujet. Vu que je suis pressé, appelez-moi Monsieur « X »."

" Monsieur « X », vous êtes sérieux ?"

" Il faut croire Monsieur Collins. J'entends quelqu'un venir, je vais devoir partir, ravi d'avoir pu enfin vous rencontrer et au plaisir de vous revoir", finit-il par dire sournoisement.