DURE RÉALITÉ

DURE RÉALITÉ. 11

Jaëlle B****

« Caroline - C'est tout !

Jaëlle - Quoi tu voulais que j'lui fasse une pipe ou quoi ? Bien sûr que c'est tout. J'vais pas embrasser un mec que je connais à peine.

Audrey - Arrêtes de dire des choses obscènes.  Aujourd'hui tu admets le connaître à peine ?

Jaëlle - Maintenant que j'lui ai déjà parlé plusieurs fois il m'a l'air d'être un beau parleur. »

Le lendemain les garçons sont venus à l'orphelinat dire au revoir aux enfants. L'au revoir était touchant.

Je portais Merveille dans mes bras quand Samuel s'est approché de nous. Il lui a d'abord dit au revoir avant de me faire un bisous sur la joue. Je croyais qu'il n'aimait pas ça pourtant.

« Samuel - Mdrr me regardes pas comme ça, j'ai fais que ça vu que tu veux rien d'autres.

Jaëlle - J'ai rien dis.

Merveille - Vous êtes amoureux ? »

Merveille avait un énorme sourire collé au visage.

« Jaëlle - Non Merveille.

Samuel - Oui elle est amoureuse de moi. »

Je lui en ai voulu. Même après son départ Merveille ne cessait de me questionner sur le sujet.

Le jour de mon départ l'a affecté. Elle a beaucoup pleuré. J'ai eu mal au cœur par ce que moi aussi je me suis attachée à elle.

« Merveille - Maman Jaëlle je veux partir avec toi. Elle pleurait à chaude larmes la pauvre.

Jaëlle - Je reviendrai j'te le promet. »

On a carrément du l'arracher de moi.

J'aurai tellement voulu la prendre avec moi. Je me suis trop habituée à elle.

J'étais contente de retrouver ma mère même si les enfants me manquaient beaucoup au départ.

« Maman - Beh dis donc ! T'as pris goût aux enfants.

Jaëlle - Ouais tellement...

Maman - Ne me ramènes pas d'enfants hein. C'est pas le moment. Maries-toi d'abord.

Jaëlle - Oui oui... »

Petit à petit j'ai repris ma vie habituelle. Je passais quand même toujours quelques coups de fils à l'orphelinat pour avoir des nouvelles.

Avec Samuel il n'y avait plus de contact. Monsieur était inactif sur tout ces réseaux.

Un week-end, alors qu'on s'était réuni chez mon aîné pour manger, le sujet " Samuel " a vite été abordé.

« Patrick - D'ailleurs toi depuis quand est-ce-que tu traînes avec des footballeurs ? Tout les regards se sont posés sur moi.

Jaëlle - Ils sont venu faire plusieurs interventions à l'orphelinat où je travaillais.

Alex - C'est toujours les nulles comme toi qui croisent les footballeurs.