Belle préface sa mère.

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On voulait faire une préface pour imiter les bouquins vieux de cent ans qui prenaient la poussière dans la bibliothèque de ma grand-mère ou de celle de Blue, (j'apprécie de savoir que ta grand-mère et moi avons autant de points communs) mais finalement on s'est dit que c'était un peu comme une auto-fellation. Et puis, on savait pas en écrire une bonne. (en fait on sait toujours pas)

Les auteurs qui écrivent des préfaces ont  tendance à expliquer comment ce livre a changé leur vie et a sauvé la littérature pour une raison ou pour une autre.Ce livre n'a pas sauvé la littérature, a priori. Il n'a pas sauvé nos vies non plus, pas que je sache, pas encore du moins.  En revanche, pour ma part, il a apporté une certaine douceur - même si c'est très dark parce qu'on est des méchantes mamans de personnages - quand on a peaufiné le résumé pendant une demie heure, qu'on a passé des heures à trouver les images parfaites pour la couverture, les musiques parfaites pour la playlist et les caractères parfaits pour les personnages.

Il nous a fait rire à deux heures, écouter du Carla Bruni (oui), tenu réveillées à des heures improbables, fouiller dans les signes astrologiques, chercher des prénoms portés par maximum trois personnes en France. Il nous a fait envoyer des gifs de Taylor Swift, découvrir qu'on était pas seules à avoir Dillon dans notre playlist et nous a fait adorer les cacahuètes. Il nous a fait papoter pendant des heures. Il a soigné nos coeurs (un peu).

Tout ça pour dire que même si rue de la mer ne révolutionnera peut-être pas le monde de l'écriture, j'adore écrire blue sa mère <3

En dernier mot j'ai envie de dire que cette histoire, c'est un bout de moi, un bout d'elle et surtout beaucoup de nous, et promis la niaiserie c'est fini.

-amapola et bluecalifornie (en italique dans ce texte)

Rue de la mer.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant