La bourge et Le Clochard TOME 1

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"Et si un jour je commence à lui manquer dites lui que je ne suis pas partie mais qu'il m'a laissé m'en aller."

N O R A

Avez vous déjà eu cette sensation que le monde s'arrête de tourner lorsque vous croisez le regard de l'être aimé ? C'est une merveilleuse sensation. Une tel sensation ne s'oublie pas, elle devrait rester graver en chacun de nous.

Sauf quand la personne brise cette merveilleuse sensation.

Je reviens vite à la réalité lorsque j'entend cette fille l'appeler par son prénom et lui qui se retourne vers elle. En aucun cas je voulais que cette sensation reste graver en moi. Je voulais juste arracher les yeux de cette fille et lui faire manger. Jalousie maladive.

Je remonte mon sac sur mon épaule et je rentre dans ma voiture immédiatement mon coeur se serre et je m'efforce de me concentrer sur ses battements.

E M I N

Elle gâche tout putain, j'aurais pu aller lui parler, savoir si elle m'avais oublié mais nan faut toujours qu'elle me colle, partout ou je vais elle est la.

Mélissia : Wesh t'as vu un jnoun ?
-Emin : Pire mais t'as tout gâché.
Mélissia : C'est pas grave quand tu le reverra tu pourra faire tes bails !

Je souffle et je continue d'avancer avec ma capuche sur la tête. Maintenant c'est elle qui va m'empêcher d'avancer. J'enfonce mes mains dans ma poches et je continu ma route, elle me courait après.

Mélissia : Attend moi wesh !

J'l'écoute pas, j'pensais juste à ce qui aurait pu se passer si elle aurait pas été la. Elle a changé, elle a changé ses cheveux mais elle est toujours aussi belle.

Je fini par arriver chez moi, elle me suivait toujours alors je me retourne vers elle et elle me regarde comme si qu'elle attendait quelque chose.

-Emin : J'rentre chez moi donc tu rentre chez toi.

Elle lève les mains en l'air et fait demis tour, putain faut que je l'esquive cette meuf. Je vais me poser dans le canapé quand je vois Idriss arriver avec sa tétine dans la bouche et son doudou dans ses mains. Il me regarde en bloquant et en se frottant les yeux. Il a peur de moi et sa m'fou le seum par ce que c'est mon neveu et je m'occupais de lui quand il était bébé mais il se souvient pas. Je fini par ne plus le regarder et balancer ma tête en arrière quand je sent des petites mains sur mon torse et un truc contre ma bouche.

Je relève la tête et j'vois qu'il essaye de me mettre sa tétine dans la bouche.

Idriss : Tiens.
-Emin : Nan bonhomme pas besoin je suis grand.
Idriss : Mais t'es crisque. (Triste)
-Emin : C'est toi qui va me rendre content.

Il se montre du doigt en hochant la tête, j'le prend direct sur moi et j'le colle à mon torse. C'est mon neveu sa. Je bloque à un moment quand il rigolait par ce qu'il me faisait trop penser à Nayir. Les même manière, on dirait un chinois quand il rigole et on vois toutes ses dents. Et dire que j'ai tué son daron, il va grandir sans père tout sa à cause de son oncle. D'un côté je regrette pas par ce qu'il a violé ma soeur mais d'un autre j'me sent mal pour Idriss.