LES YEUX SONT ROUGES ET LE CŒUR EST NOIR.

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BONJOUR, SALEM 🥀

"On veut des gros salaires, on est pas des salopes."

2 jours que j'avais passé à m'enfumer et à vendre ces sachets.

J'y avais beaucoup réfléchis aux paroles de Saphir.

Et il y avait vraiment aucunes raisons valable pour qu'il me dise vrai.. honnêtement tu vas pas voir la personne qui t'a tiré dessus pour lui dire de faire attention..

Et Anas, il lui avait dit quoi ?

Mon cerveau avait trop chauffé à penser qu'à ça, j'en avais des mals de crâne.

Je me retrouvais à ce moment là sur le toit de ma tour.

Assise sur une chaise à regarder les feuilles voler par terre, le parc de jeux désert.

J'me noyais dans ma haine et mes pensées les plus sombres qui me définissaient comme une "non humaine".

Le coeur était noir, la peau pâle avec la bédave, les yeux souvent rouges puisque je m'enfumais beaucoup trop, dur de réalité.

Beaucoup étaient et sont comme moi, ils ont décidé de couper court avec leurs émotions.

J'ressentais plus de pitié ni de peine, et surtout pas de remord.

Ni d'amour ni d'attachement.

J'ressentais que d'la haine, ou alors si tout allait bien, j'étais vide.

J'repensais aux moments sombres de ma vie quand quelqu'un vint me toucher l'épaule.

Homme - Faiza donc, je ne te pensais pas aussi somptueuse.

Il ressemblait fortement à Saphir, avec les traits du visage plus dur, fermé et beaucoup plus virile, je dirais que c'était son grand frère.

- Le frère de Saphir je présume.

Homme - Je ressemble autant que ça à Saphir

- Apparement.

Homme - Tu dois te douter de pourquoi je suis venu.

- Laisse moi deviner, pour mon loisir préféré ?

Homme - T'appelles donc ça un loisir de tirer sur la jambe du premier venu ?

- C'était la rotule, pas la jambe.

Homme - Ose me contredire encore une fois je métrais fin à ta vie dès que t'auras fermé ta bouche.

- Eh bien fais le ? abrège mes souffrances.

Un petit rire moqueur m'avait laissé perplexe, il était aussi dérangé que moi ?

Homme - Une petite chose comme toi tirer sûr quelqu'un qui fait 2 fois sa taille.. mais où va le monde ?