Vingt-Six

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PDV Louise.

Un soir, un cri strident nous fit sursauter, la reine et moi, lorsque nous prîmes notre café. Complètement paniqué, nous avions courus vers ce cri accompagné de gardes.

Les meurtres avaient repris.

Une autre servante dont je ne connaissais le nom, été morte en plein couloir, en pleine journée. D'après la reine, il semblerait qu'elle était nouvelle de quelques semaines. Mon coeur se serra de nouveau à cette horrible vue. Surtout que le meurtrier devenait de plus en plus violent. Il lui avait arraché la tête de son corps. J'en avais des vomissements.

Cependant, le potentiel meurtrier devait être enfermé. Gabriel ne s'était pas présenté ce jour-là ni les jours d'après. J'essayais maintes et maintes fois de le voir mais il s'était enfermé n'acceptant aucune visite ni même celle d'Eglantine qui le menaçait d'annuler le mariage.

Le temps nous était pourtant compté. Nous ne savions toujours pas ce que trafiquait Adelaïde. Et j'étais de nouveau persuadé qu'elle n'était pas innocente dans ses meurtres.

Quelques jours après ce meurtre, le roi fit une annonce. Nous nous présentâmes dans la grande salle où il prit la parole.

Le roi devenait de plus en plus pâle, il avait fort maigris et sembla fatigué. Il était très cerné, se tenait de façon un peu bancal et toussotait énormément.

Une main discrète caressa mon épaule et je vis Gabriel se tenir derrière moi. Mon coeur vacillait à chaque fois que je croisais ce doux regard. J'en étais folle.

_ Mes chères amis, je vous réunis ici pour vous tenir informer des différents péripéties. Sachiez, que je suis au regret de vous informer qu'un meurtrier court toujours. Nous pensons que Jérome est un complice et que quelqu'un a repris son flambeau. Nous ignorons encore pourquoi ces servantes sont tués mais nous le découvrirons ! Par conséquent, nous décalerons le mariage de mon fils et de ma future belle-fille Eglantine.

Un soupire de soulagement s'échappa de mes lèvres.

_ Je préfère vous savoir en sécurité dans votre propre royaume en attendant que tout ce cirque s'arrête.

Eglantine chuchota quelques mots à son père qui soupira mais la fit taire d'un signe de main.

_ Bien vous pouvez retourner à vos occupations.

Je sentis un souffle léger sur mon oreille et une douce odeur de menthe poivré.

_ Rejoins moi dans ma chambre, me dit Gabriel.

Il s'éloigna avec la horde de nobles à ses côtés. Je trouvais comme une excuse un empêchement de dernière minute avec Sophie au près de la reine. Celle-ci accepta que je m'éloigne d'elle mais m'ordonna de faire très attention.

Je rejoignis Gabriel dans sa chambre tantôt angoissée, tantôt très excité de pouvoir de nouveau lui reparler après ces quelques jours d'absences.

A peine la porte refermait derrière moi, Gabriel me plaqua contre celle-ci en planquant ses deux mains autour de ma tête. Il m'embrassa fougueusement en descendant ses mains au niveau de mes hanches. Il pressa mon bassin contre le sien, me serrant davantage contre lui. Il y mettait une telle fougue que lorsqu'il descendit son visage pour attaquer mon cou, je repris difficilement ma respiration. Il passa ses mains sous mon haut et caressa entièrement le haut de mon corps, s'attardant sur ma poitrine. Je me cambrais sous ses caresses me faisant pousser quelques gémissements au creux de son oreille. Soudain, ses mains se baladèrent sur mes fesses et il me souleva m'obligeant à l'emprisonner de mes jambes pour ne pas tomber. Il Me balada jusqu'au lit, ce qui me laissais le temps de reprendre petit à petit mes esprits.

Louise. Tome 1 [En réécriture]Where stories live. Discover now