9. L'inventaire

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- On peut commencer ? demande Killian.

- A vous l'honneur. On a déjà assez perdu de temps comme ça, dis-je en lui passant devant.

- D'abord, on pourrait se tutoyer. On devra le faire samedi alors autant commencer maintenant.

- Ok.

- Je dois porter quoi ?

- Un costume. Sandy est du genre "princesse". Ça sera costards et robes de cocktail.

- Bien. Je dois te donner un surnom ? Célie ?

- Pas de surnom. Seulement mes proches m'appellent comme ça.

Killian m'accompagne ensuite à mon portant débordant de jupes.

- Tu devras faire un effort pour être aimable, annonce Voix-hyper-sex.

- Et toi, moins Balais-dans-le-cul ! dis-je vexée.

En temps normal, je suis aimable. Mais avec lui, c'est plus fort que moi. Il m'agace avec ses airs de Monsieur Parfait. En plus, à cause de Jules, j'ai les nerfs ! Alors pour la bonne humeur, on repassera !

- Tu ne diras pas ça samedi, Célie, ajoute-t-il avec un clin d'œil. 

- J'aimerai bien voir ça, dis-je toujours énervée en accrochant ces putains de jupes sur ces putains de cintres. 

Killian vient alors se placer derrière moi tandis que je continue ma tâche. Par la même occasion, il me fait profiter de son doux parfum virile. Putain ce qu'il sent bon ce con !

- Je peux te montrer maintenant, Célie, murmure-t-il à mon oreille en me dégageant les cheveux de la nuque pour les rabattre sur mon épaule.

- M'appelles pas Célie, dis-je tout bas alors qu'il m'embrasse juste sous l'oreille.

- Pourtant, ça te va si bien, enchéri Killian en faisant lentement glisser ses doigts le long de mon bras.

Et merde ! Je frissonne comme une idiote en chaleur ! 

Killian se place ensuite devant moi et me retire le vêtement que j'ai dans la main pour le poser sur le portant.

- Hummm... Célie chérie, dit-il en caressant délicatement mes lèvres avec son pouce.

Putain de merde ! Vite ! De l'aiiiiiiiiiiirrrrrr !

- Alors ? Assez convainquant pour toi ? demande-t-il en se reculant brusquement.

- Euh... ouais... ça ira, dis-je perturbée, presque haletante.

Bordel ! C'était quoi ça ?!

S'il joue comme ça avec mes petits nerfs frustrés, je crains d'avoir du mal à me contrôler samedi.

- Bon, file-moi un de tes machins pour biper, je vais t'aider, dit-il ensuite.

Nous passons donc le reste de notre second entretien à mettre tous les derniers détails au point, tout en bipant des fringues.

L'impostureHikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin