"Cycles" : Aube -Éos

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Sous ses caresses s'éveille le monde.
Les murmures exhalés par ses lèvres fleuries
Ressuscitent les hommes endormis.

De ses pieds glissent, silencieuses, quelques perles de rosée
Et de ses ongles nacrés s'échappent des rêves brumeux,
Délicieuse amante, maîtresse des dieux et des hommes.

Ô aurore aux doigts de rose,
Fragile déesse au chant immortel.
Ô beauté olympienne,
Enivrante splendeur
Qui danse sur nos cœurs assoupis
Et nous libère de nos chaines nocturnes.

Qu'il est doux l'instant fugace
Où l'œil envoûte
Saisit en rêvant l'éclat de son visage !

Chaque matin, à l'heure où sa bouche
Souffle sur la lune
Je l'attends, immortelle adorée,
Pour garder dans mes yeux au fil du jour,
Les milles reflets
De son flamboyant visage.

Chaque matin, à l'heure où sa boucheSouffle sur la luneJe l'attends, immortelle adorée,Pour garder dans mes yeux au fil du jour,Les milles refletsDe son flamboyant visage

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