Partie 29: La vie en rose

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Il presse le pas et regarde autour de lui.

François- Je ne sais pas. Tu crois que j'écoute ses conneries. On part quelques jours de Paris?

Sarah- Pour aller où? Quand?

François- Maintenant, toi et moi dans le Sud.

Sarah- D'accord, mais pas Marseille.

François- Toulouse.

Sarah- T'en es sûr que tu peux te le permettre?

François- Oui, ne t'inquiète pas, si je t'en parle c'est que je peux.

Sarah- Ah! Je suis toute excitée et, en plus je n'ai jamais été à la "Ville Rose".

François- On fait nos sacs maintenant et on prend la route après.

Sarah- Cela vaut mieux que toutes les fêtes.

François- J'aimerais tellement avoir un travail stable et qui paye bien. On vit ensemble. On fonde notre petite famille: on aura plein de Sarah et de François. Le week-end, on réunit nos familles respectives.

Sarah- Je ne savais pas, que t'avais ça en tête.

François- Mais si tu savais; j'en ai plein d'autres rêves de ce genre dans ma tête et qui ne demandent qu'à être réalisés.

Sarah- Moi, mon seul rêve c'est d'être avec toi.

On est devant chez lui. On sort de la voiture. Il me donne les clefs de l'appartement.

François- Monte, j'arrive.

Il va voir le gars au fond du hall assis et moi je prends l'ascenseur. Quand j'entre chez lui, je suis surprise du bazar. François entre et il m'attrape la taille.

François- C'est propre ici!

Sarah- Cela m'étonne d'Alex.

François- Elle a une mauvaise influence sur lui même sur ce point.

Sarah- On fait ta valise. Mais la plupart de tes affaires sont chez moi.

On se dépêche pour ne pas les croiser. On est chez moi. Je fais ma valise. Puis, je prends l'argent de ma cachette.

François- Remets l'argent à sa place.

Sarah- Tu ne vas pas tout payer tout seul?

François- C'est mon idée.

Sarah- On est un "Nous". Ce qui est à moi est à nous et, ce qui est à toi est à nous.

François- Il n'y a pas un jour sans que je me demande ce que j'ai fait pour t'avoir.

Sarah- Une prière. (Et je rigole).

François- J'ai l'impression que c'est un rêve. Et qu'un jour tout va s'arrêter.

Sarah- Bébé, il ne faut pas que tu aies des pensées comme ça. Profite du moment présent. Oublie le passé et n'imagine pas le pire pour notre futur.

François- Ne me pousse pas trop à profiter, car ce que j'ai envie de te faire n'est pas très saint.

Sarah- Qui a dit que j'en étais une?

François- On part demain! Je vais te faire un "AFTER". Et cette fois-ci je n'aurai rien oublié.

Je souris, il a pris les choses en main. Il a été très doux et patient. Il a pris en compte mon plaisir avant le sien. Je ne regrette pas d'avoir attendu. Car je suis amoureuse de lui et je sens que c'est réciproque. Et ça fait aussi accroître notre désir mutuel.

Le lendemain, on se lève tard. J'ai du mal à me lever.

François- Réveille-toi ma chérie. Il est midi.

Sarah- Tu peux venir me faire un câlin, s'il te plaît.

François- Même plus si tu veux. (On s'embrasse.)

Sarah- Bonne année mon cœur!

François- Toi aussi, ma chérie. Tu n'as pas trop mal?

Sarah- Un peu.

François- Tu regrettes?

Sarah- Pas du tout.

François- T'es toujours partante pour Toulouse?

Sarah- Oui, j'ai l'impression qu'après la nuit nuptiale, on va en lune de miel.

François- Il manque l'alliance.

Sarah- T'inquiète, on va trouver une contre-façon.

On a pris la route. Il ne veut pas me laisser conduire afin que je me repose. Il s'inquiète pour moi d'avantage, j'espère que ça va durer.

A Toulouse, on prend une chambre dans un hôtel directement sur place.

Le réceptionniste- Bonjour, Madame, Monsieur, bienvenues dans notre hôtel.

Sarah- Bonjour, merci.

Le réceptionniste- Il vous faudra combien de chambre?

François- Une chambre pour deux personnes et pour trois jours.

Le réceptionniste- Je pourrais avoir vos pièces d'identité, s'il vous plait.

On lui donne nos cartes d'identités. Puis, je vois la carte de François.

Sarah- Je ne savais pas, que t'avais un deuxième prénom.

François- François: c'est mon père qui me l'a donné. Et Tarik c'est de ma mère, c'est la seule chose qu'elle m'ait donnée.

Je regrette de lui avoir posé la question. J'essaye de changer de sujet.

Sarah- Et pourquoi, on n'a pas fêté ton anniversaire? C'était, il y a quelques jours.

François- Je n'aime pas le fêter.

Sarah- Même avec moi?

François- Surtout avec toi!

Sarah- Ah bon? Je ne comprends pas pourquoi?

François- Chaque jour qui passe est un jour en moins passé avec toi. Et je trouve ça bête de fêter les jours qui nous rapprochent de la mort.

Sarah- Ta réponse me fait réfléchir. Mais, moi j'aime trop les cadeaux. Alors j'attends quelques années puis, je ferai comme toi.

Le réceptionniste- Il vous reste à régler 300,00€.

François sort l'argent.

Le réceptionniste- Excusez-nous mais nous n'acceptons plus les espèces.

François- Je n'ai pas de carte bancaire.

Sarah- Comment ça tu n'as pas de carte? C'est possible en 2010 de ne pas en avoir!

François- Je préfère les espèces.

Sarah- Moi, j'ai une carte. (Je la passe et je chuchote à François). J'espère qu'elle va passer. Parce que mes frères me donnent toujours l'argent en espèces. J'ai très peu de rentrées d'argent sur mon compte.

Le réceptionniste- Voici votre carte, votre reçu bancaire et votre badge pour accéder à votre chambre.

François lui donne les clés de sa voiture afin qu'il la gare.

Sarah- On peut se reposer ce soir et commencer les sorties demain?

François- Bien sûr, même moi je suis fatigué. La douleur est passée?

Sarah- Je ressens des picotements mais ça va.

On s'est couché directement afin de se réveiller tôt le matin et profiter de Toulouse.




PNL - DIFFERENTS (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant