CRIM.

17. Jalousie?

Fuir: Se sauver face à un danger.
Synonyme : s'éloigner

[Victoria point de vue]

Il me regarde mais son regard est impénétrable.

Quatre: on s'tire les flics rappliquent.
Il n'a pas tord, au loin les sirènes de police retentissent et nous n'avons plus le temps de jouer.

Nous nous dirigerons vers la porte verrouillée comme le reste des portes et je tente de tirer sur la serrure mais je suis à cour de balles.
Je me baisse à la hauteur du cadavre de Elgy et lui prend son arme.
Mais elle vide aussi.

Moi: Quatre nous n'avons pas...
Ma phrase est coupée par le bruit assourdissant de la serrure qui explose.

Il range son arme à l'arrière de son pantalon et me fait signe de le suivre.

Nous traversons les couloirs, je soulève ma robe noire qui retombe au sol et Quatre met ses lunettes de soleil.

Quatre: part la.
Me dicte t-il en prenant un tournant.

Il donne un coup de poing à la serrure des escaliers de secours et nous les dévalons aussi rapidement que nous le pouvons.
En bas un garage et nous allons au sous sol. De nombreuses voitures son garées et la difficulté et de trouver la sortie.
Après quelques aller et retour essoufflés nous la trouvons.
Il ouvre la porte du garage et nous nous retrouvons à l'air libre.

Un grillage nous sépare de l'endroit où sa voiture est garée.
Il l'escalade et se retrouve rapidement de l'autre côté, je fait de même sans un mot malgré la difficulté de l'escalade en robe.

Il regagne sa voiture et je prend place sur le fauteuil passager.
Il démarre en trombe créant un nuage de poussière derrière notre passage.

moi: où est passé ta blondasse Quatre?

Quatre: où est passé ta robe?
me questionne t-il sans quitter de la tête la route.

Je suis confuse et abaisse mon regard sur ma tenue.
J'émets un cri horrifié.
Ma robe est en lambeaux, elle me recouvre mais ne ressemble plus qu'à une tenue digne de sa blonde.

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Je prend un short et l'accompagne d'un débardeur blanc entre lequel je glisse un couteau.
Je laisse mes cheveux détachés mouillés retombant le long de mes épaules.
Je prend mon arme et la coince à l'arrière de mon short.
Je me dirige vers la cuisine et attrape une pomme dans la corbeille de fruits, je croque dedans et prend au passage mes clés qui sont posés sur le plan de travail.

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J'arrive devant la porte de Quatre et l'ouvre.
On a quelques choses à se dire tous les deux Tobias...

Tobias... Ce nom qui inlassablement se répète dans ma tête.

J'entre dans son salon mais ne le trouve pas, je me risque à aller voir dans sa chambre.

Je toque deux petits coups mais aucune réponse, j'ouvre la porte et découvre un spectacle pour le moins surprenant.
Il est en pleine activité avec une blonde, la blonde.
Elle chevauche mon criminel et pousse des cris de chienne.

Il ne m'a pas vu mais la fille tourne la tête vers moi et m'observe d'un regard mauvais.

moi: Quatre, quand tu auras terminé tu me rejoindras j'ai à te parler.
lui annonçais-je comme si je l'avais trouvé dans sa cuisine épluchant des pommes de terre.

Il tourne la tête vers moi à cette phrase et m'observe d'un œil incrédule. À quoi s'attendait t-il? À une fille jalouse? Nullement, je n'ai pas besoin de lui.

-C'EST QUI CETTE SALOPE?!!
J'allais répondre à cette garce mais je me contente de jauger la blonde et de lui rire au nez.

En plus d'être conne t'es amnésique chérie? T'es pas gâtée ma pauvre.

-DÉGAGE PAUVRE SALOPE.
Hurle t'elle en poursuivant son hystérie.

Pauvre salope? Je rêve?
C'est elle qui fait de l'équitation sur Quatre donc hein ferme ta bouche tu vas avaler tes extensions.

La voix dans ma tête me fait esquisser un sourire, un sourire mauvais mais qui laisse l'apparence d'une fille amusée.
Il sourit, un sourire sadique et je referme la porte les laissant poursuivre ce que j'ai malencontreusement interrompu.

Je ne sais quoi penser à l'issu de cela.
Pourquoi?
Voila la seule question qui trône maintenant dans ma tête.
Malheureusement je crois avoir la réponse.

Tu es une fille simple, personne ne veut de fille comme toi.
Même pas lui...