Chapitre 1

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Des fois il ne faut pas retourner le sable, sous peine de trouver de mauvaise chose...

Pourtant c'est ce que fait mon parrain Jean-Christophe quand il essaye de me « soigner ».

Un con ... c'est juste un con...

La pièce aux mur si blanc que nos yeux piquent, est envie d'un étrange malaise. Un faux miroir au dessus de mon lit un peut déchiré par mes ongles me cris de venir a lui. Mais malheureusement pour moi ou lui, je suis bloqué par mon infirmier/garde préféré.

La soixantaine environ, avec des rides si profondes que de la poussière s'y est incrustée.

De grosses mains au ongles rongées par des années de stresse encrassée par la pollution des voitures et autres gaz toxique.

Jean-Christophe : Une dernière fois mademoiselle Angel, comment avez-vous produit la matière noire ?

Je le regarde stoïque. Ses yeux marrons n'en peuvent plus, il va craquer, je sais pas encore comment mais il va craquer.

Je ne dis rien, pourquoi faire ? À moins que... je pourrais très bien le provoquer, il va craquer, il va y avoir violence mais avec son physique de barba papa j'en doute.

Moi : je l'ai trouvé dans le cul de Kirby.

Non seulement il n'a pas compris la référence geek d'un personnage rond et rose qui date maintenant de 50 ans mais en plus il se permet de crier et son visage prenne une couleur assortie aux chaussures du personnage.

Je le laisse nager en plein délire en ouvrant une bouteille d'alcool alors qu'une femme rondelette teinté de couleurs criards vient en joignant ses petites mains boudinettes.

Sa choucroute en guise de chevelure blonde se balance au rythme de ses pas rapides.

Elle s'appelle « Éveline », non seulement parce qu'il y a son prénom sur son badge parfait en dessous de « directrice » mais aussi parce que c'était l'ex femme de mon délicieux père.

Éveline : elle n'a toujours pas parlé ?

Mon vieillards grommelle quelques mots contre moi pour dire que « non », ce qui fait tiquer mon ex belle mère.

Elle pause sa main aux ongles rose, verts, bleus, jaunes pastels sur l'epaule du pauvre homme.

Éveline : laissez mon ami je m'en occupe !

Dit-elle avec un sourire de chaton malade.

L'homme les bras tombant par en trainant des pieds pendant que l'arc-en-ciel se pose devant moi en croisant les jambes.

Éveline : écoute moi...tu le sais que derrière se miroir des scientifiques s'arrachent les cheveux pour avoir ta recette magique...alors dit juste ce qu'il nous faut...

Elle pause une main sur mon genou.

J'avoue ça me fait un frisson, on ne m'avait pas touché de manière amical depuis des lustres.

Elle me sourit de manière presque sexuelle, pourtant je ne suis pas attirée par ce boudin.

Moi : et en échange ?

Réussis-je en dire en me rapprochant.

Éveline se met au fond de la chaise un sourire satisfait : on libert ton père....

Je me lève d'un coup pendant que des gens en noir m'amène tous ce qu'il me reste de ce monde pourris.

Mon père encore en vie mais maigre comme un bâton me fait signe de ne rien dire.

Malgré mon enthousiasme je bégaie que je ne pourrais pas, c'est impossible.

Madame couleurs claque des doigts et mon père se reçoit une balle dans la tête en tombant à mes pieds. Apeurée, les larmes montantes je me laisse porter par la gravité et, à genoux, prend son crane dégoulinant de sang.

Moi : p-père...

La directrice me regarde de haut pendant que par automatisme je déballe tous ce que je sais de cette matière noire dont ils ont tant besoin.

Elle pause sa main sur ma tête : c'est bien...

Une envie de vomir me prend d'un coup pendant que je me réveille en me mettant en position latéral de sécurité sur mon lit déchiqueter.

Je regarde par de là le miroir qui devient une simple vitre en voyant ces scientifiques déboucher une bouteille de champagne, préparant les ingrédients que je leurs ai donnés. Ils me provoquent, ce n'était qu'une simple simulation, un produit que l'on vous injecte au cerveau et vous fait partir dans une réalité qui n'est pas...réel

Une dernières et gouttes, l'excitation est à son comble, ils ne peuvent plus tenir en place et « BOUM ».

Une explosion de rose suivie de rire.

J'avais les larmes aux yeux et des crampes a l'estomac tellement je rigolais, eux par contre étaient frustrée d'un point que je n'ai jamais vue.

Je m'appelle Laurina Angel et ceci est mon histoire. 

AsileWhere stories live. Discover now