partie 11

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Le jour du mariage arriva enfin. Mouna était tellement fatiguée par les préparatifs qu’elle arrivait à peine à se lever le jour j.


Sokhna : Ey cocotte lève-toi c’est ton mariage aujourd’hui.



Sokhna et tima, les deux meilleures amies de mouna avait passé la nuit avec elle. mouna se sentait ainsi plus à l’aise avec ses deux folles qu’avec ses cousines qui en bavaient tous pour cheikh et ne le cachaient pas.


Mouna : sokhna il n’est que 7h personne n’est réveillé.


Tima : Ey toi la dis plutôt que tu as envie de dormir encore. Mais tu ne le fera que demain si dieu le veut. Maintenant lève-toi et viens voir tu verras que ta mère s’est levée avant même que les oiseaux ne se lèvent….


Elles éclatèrent toutes de rire réveillant au passage les autres filles qui dormaient aussi dans la chambre de mouna. Elles étaient toutes entassées dans cette petite pièce mais l’ambiance allait bon train. Oui c’était le grand jour aujourd’hui, même si cela ne plaisait pas certaines, c’était le grand jour…


Mouna se leva donc à contre cœur pour aller saluer les quelques membres de la famille qui était venus exprès de saint louis du Sénégal afin de participer à sa ceremonie. En effet, maman sadiya avait convoqué toute la famille au mariage de sa fille unique….






Après avoir pris sa douche, elle  retourna dans sa chambre mais son grand frère y était déjà. Le connaissant, elle savait qu’elle avait le béguin pour une des filles qui se trouvaient dans la chambre, mais mouna connaissait la subtilité de son frère et savait qu’il ne ferai rien transparaitre.


Mouna : alioune, ici c’est la chambre des filles alors du balai


Ce dernier se retourna le sourire aux lèvres « laisse-moi au moins causer un peu avec nos invités petite sœur »


Mouna : non sort…


Elle joint les geste à la parole décidant de le faire sortir par la force ce qui fit rire tout le monde.


« je reviendrais les beautés. » cria t il en sortant.


Mouna était contente que son frère soit la avec elle, au jour le plus important de sa vie. Elle était extrêmement comblée mais surtout elle était bien entourée ; C’était ainsi la raison pour laquelle elle ne pensait pas trop à son futur seul à seul avec cheikh, elle ne voulait tout simplement pas y penser…





Badiene ouly avait ordonné à toutes les cousines de l’Age de mouna d’aller passer la nuit chez cette dernière afin d’éviter le désordre entre les filles et les garçons. Mouna les avait donc accueillit dans sa chambre toutes autant qu’elles etaient, même Rokya était de la partie, une fille arrogante suffisante et hautaine qui ne respectait personne et qui parlait à peine avec mouna. Mais aujourd’hui, elle avait mis tout cela de côté pour que le mariage de son cousin préféré, cheikh, se passe à merveille, disait-elle à mouna. Seulement cette dernière savait que rokya était la pire des cousines…





La célébration du mariage se passa à la vitesse de l’éclair. Pendant que les hommes étaient à la mosquée du quartier pour sceller l’union, mouna était assise sur le lit de sa mère attendant juste l’appel de alioune pour confirmation.
Elle avait préféré rester chez elle et appeler la coiffeuse et son équipe qui l’avait complètement transformée. Habillée donc en blanc, elle avait porté une jolie robe avec des garnitures dorées mais très simple. Elle avait tout simplement l’air d’une princesse chuchotaient ses amies…






Alors qu’elle avait le voile sur la tête, son téléphone se mit à sonner. Au lieu de son frère, c’était cheikh qui l’avait appelé pour lui dire que le mariage venait d'être   scellé.


Cheikh : c’est bon maintenant tu es madame fall. Félicitation.


Mouna n’arrivait plus à articuler un mot. Sa mère avait donc pris le téléphone pour féliciter à son tour son beau-fils pendant que sa fille pleurait à chaude larmes. toutes les filles de la pièce l’enviait  et lui souhaitait toute le meilleur des ménages.



Après cela, le reste de la journée fut transformée en une grande fête. Mouna avait reçu ainsi des centaines de cadeaux par ci, et des allusions salaces de ses tantes par la, ce qui lui faisait redouter la prochaine étape de son mariage. La nuit de noce.

Cette nuit-là terrifiait au plus haut point. Oui elle était vierge et surtout elle ne pouvait pas imaginer que c’était cheikh qui allait la dévierger. Non elle n’arrivait pas encore à s’y résoudre. C’était ainsi la raison pour laquelle, elle était vraiment tourmentée durant le reste de la soirée….
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Les invités partaient ainsi petit à petit. Elle commençait à sentir la fatigue. Mais à peine s’était-elle assise que ses tantes vinrent la chercher pour la fameuse tradition du mortier…

elle marchait comme un mort vivant, comme un automate.
Cette tradition n’était pas aussi facile qu’elle ne l’avait pensé. On lui enleva rapidement sa coiffure pour lui mettre deux tresses et un foulard sur la tête. Assise sur un grand mortier, elle subit ainsi les bizarreries  de ses tantes qui n’y etaient  pas allees de main morte. Enfin terminé, elle fut enveloppée de deux pagnes blanc et rouge soit disant pour conjurer le mauvais sort. Elle était tellement fatiguée qu’elle n’arrivait plus à compter les pagnes. Elle n’entendait plus le bruit autour. Tout ce qu’elle voulait c’était s’allonger et rien d’autre.


Avant de sortir de la maison, sa mère prit la parole la faisant pleurer à chaude larmes une nouvelle fois.

Quelques minutes plus tard, elle était déjà dans une voiture,  celle de badiene ouly. Elle voulait demander à sa tante ou elles allaient mais cette dernière ne faisait rien d’autre que parler encore et encore. Finalement elle entendit dans la conversation qu’elle allait rejoindre le domicile conjugale de son mari et que deux autres car etaient derrière eux.
la voiture demarra donc et quelsues minutes plus tard, Rassurée, elle était sur le point de tomber dans un sommeil profond quand sa grande tante la précipitait ainsi de descendre. Elle avait oublié que la maison de cheikh et sa maison étaient à 5min de route….



Devant la maison de son mari, il y avait encore des traditions que mouna avait effectué dans la foulée. A présent, toujours couverte de son pagne, elle était assise dans le lit conjugale en face de son mari recevant toujours des recommandations de la part de ses tantes…


Cheikh, tout bas : rire j’ai de la peine pour toi.


Mouna : je vais pleurer walay je vais le faire s’ils ne partent pas…


Cheikh : il reste d’autres traditions que tu dois faire  prépare toi…


Mouna avait les larmes aux yeux. heureusement que cheikh n’arrivait pas à la voir sinon il se serait moqué d’elle.
Finalement, c’était une heure après qu’ils durent tous partir de la maison les laissant enfin seule.



elle était toujours assise et couverte de ses pagnes. Elle n’arrivait plus à bouger ni à dire quoi que ce soit.
Cheikh qui était sorti pour accompagner le reste des invités l’avait trouvé dans cette position et avait éclaté de rire….
Mais voyant qu’elle ne réagissait pas, il ferma doucement la porte avant de s’approcher d’elle.


Cheikh : mouna ?


Mouna : hum


Cheikh : ça va ?


Mouna : ….


Cheikh : attend je t’enlève tout ça….


C’était le premier vrai contact entre cheikh et mouna. Mais cette dernière ne s’en était pas rendue compte tellement la fatigue l’avait gagné.


Mouna : merci…


Elle était à présent débarrassé de tout son arsenal et s’était brusquement levé pour aller se doucher. Malheureusement ses pieds ne tenant plus, elle s’agrippa à lui qui l’avait attrapé de justesse. Un terrible mal de tête la subjugua sur l’instant et soudain le flou total. Elle était tombée dans les pommes ou du moins elle etait tombé dans un profond sommeil.
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Il était environ 12H passé quand mouna bougeait légèrement dans le lit. Elle avait dormit comme un bb et elle sentait qu’elle allait plus bien que la veille. Seulement elle avait remarquée qu’elle avait été complètement nue sous la couverture et se sentit soudain gênée. C’est à ce moment que cheikh sortit de la douche avec juste une serviette nouée autour de la taille.



Cheikh : bonjour madame la grande dormeuse.


Mouna : rire bonjour, tu m’a déshabillé ?


Cheikh : yeah…


Mouna : et on a… ?


Cheikh : on a quoi ?


Mouna….


Cheikh : non on a rien fait ne t’inquiète pas. je n’ai pas abusé de ton innocence…


Mouna gênée : ok


Soudain, elle remarqua qu’elle n’était pas dans la chambre de cheikh, ou du moins qu’elle n’était plus dans la maison de sa badiene…
Voyant qu’elle promenait son regard dans la grande chambre ou ils se trouvaient, cheikh voulu répondre aux questions qu’elle se posait intérieurement


« nous somme à l’hôtel fleur de lys… connaissant maman j’étais sûr qu’elle allait attendre devant la chambre pour réclamer son fameux pagne. Et moi j’aime pas cette tradition donc… »


Mouna : oh non le pagne. Je l’avais oublié.


Maman sadiya avait été claire avec sa fille. Elle lui avait ordonné de ne pas quitter la maison avec son mari car ils enfreindraient les règles de la tradition. Mais que pouvait-elle faire à présent, elle n’avait même pas été au courant qu’elle n’était pas à la maison conjugale.
Elle voulait se lever, prendre une douche, mais comme elle était nue et que cheikh n’était pas prêt à détourner le regard elle se décida d emmener la couverture dans les toilettes devant le regard amusant de son mari.


Cheikh : tien prend cette serviette.
Elle l’attrapa de justesse et au moment d’entrer sous la douche, elle entend son cousin lui dire « tu ne peux pas me cacher éternellement ce qu’il y a dedans tu sais… »


Gênée mais aussi amusée et detendue par l'humour de cheikh,  elle entra rapidement se doucher pendant que son mari riait aux éclats. Elle savait maintenant que la seule chose qui restait et qu’elle redoutait le plus c’était de consommer ce mariage. Et il va falloir le faire puisqu’elle avait bien accepter cet union.

Quelques minutes plus tard, bien douchée et bien réveillée, mouna sortit des toilettes avec la ferme intention de faire tout ce qu’elle devait faire. Heureusement que cheikh s’était endormit elle prit donc son temps pour s’habiller mais venait de se rendre compte qu’il n’y avait même pas d’habits pour elle. juste la chemise de son mari, et les pagnes de la veille. Elle décida de mettre la chemise qui ne couvrait qu’une partie de son corps.


Elle prit doucement le téléphone pour commander un petit déjeuner copieux qu’on leur  apporta juste 15min plus tard. C’était des croissants chauds, du lait comme elle l’aimait et du café qu’elle avait demandé pour son mari… elle connaissait tous ses gouts et ses preferences…. C'étaient les avantages de ce mariage


Elle était tenté de manger d’abord puis de le  réveiller  mais se résigna… il avait l'air fatigué pensait elle car il s'était endormi pendant qu'elle se douchait.


Mouna : cheikh réveille toi. le petit déjeuner est arrivé


Cheikh : …

elle se rappela qu’il était difficile de le réveiller. Elle cria donc.


Mouna : CHEIKH !


Ce dernier sursauta et faillit faire tomber sa femme qui avait éclaté de rire.

Le  petit déjeuner se passa donc très calmement.


Cheikh était à moitié couché et mouna avait tellement mangé qu’elle n’arrivait plus à se lever. Elle le fit donc à contre cœur pour débarrasser le lit afin de se coucher et de se rendormir.


Cependant, quand elle s’était levé, cheikh n’avait pas pu s’empêcher de jeter un regard sur son corps de femme qu’il désirait plus que tout, dans cette chemise qui ne cachait rien. sans le vouloir, il commençait à sentir des frissons lui parcourir l’échine et décida de se coucher sur le ventre pour cacher son excitation.
Mouna qui ne se doutait de rien, pensant toujours être avec son grand frère, continuait de parler…


« badiene ouly doit être morte d’inquiétude. J’imagine déjà sa tête quand elle se rendra compte qu’il n’y a personne dans la chambre. rire. j’aurai tout donné pour voir ça. Tout…. »
Voyant que son mari ne répondait pas, elle se retourna et vit un visage qu’elle ne reconnaissait vraiment pas.


Mouna : ça va ?


Cheikh : ….


Ce dernier décida donc de tout prendre en main. Il savait que sa femme ne fera jamais le premier pas d’abord parce qu’elle est innocente et ensuite il sentait qu’elle était constamment gênée en sa présence. Il devait dabord enlever cette distance entre eux.


Sans réfléchir une seconde de plus, il remonta la couverture de telle sorte qu’ils soient tous les deux sous la couette. C’était une bonne manière de faire taire mouna car là elle ne parlait plus…


Cheikh : mouna ?


Mouna : oui


Cheikh : je me sens Honoré d'être ton mari…


Mouna se sentait toujours gênée. Mais il fallait qu’elle passe par là. Il fallait qu’elle se prépare à cela. Et oui elle sentait ce qui allait suivre… mais elle etait prete.
Seulement telle ne fut pas sa surprise quand cheikh se mit sur elle et commença à l’embrasser…
Elle avait les idées confuses , la tête qui bourdonnait et n’arrivait pas à répondre à son baiser. Mais ce dernier n’était pas prêt d’abandonner. Et mouna aussi n’était pas prête de le laisser s’arrêter. Oui elle devait le faire, elle devait prouver à sa mère qu’elle avait su garder ses jambes bien fermées et elle devait aussi montrer à son mari que rien ni personne ne l’avait forcer à se marier. C’est ainsi la raison pour laquelle elle se mit à simuler un plaisir qu’elle ne ressentait pas, encourageant de plus en plus cheikh qui se faisait encore plus présent.
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il n’en pouvait plus. il avait beau essayer mais rien ne rentrait. Mouna avait certes peur mais son mari sentait quelque chose, un obstacle devant l’intimité de sa femme. ils avaient presque passé le reste de la journée à essayer mais en vain. Il sentait qu’elle était vraiment fatiguée et il avait de la peine pour elle… oui meme si elle ne le montrait pas elle avait terriblement mal.


Cheikh : ça va ?


Mouna : si je te dis oui c’est que je suis une vrai menteuse…


Cheikh : rire, on va réessayer demain c’est bon ?


Mouna : oui…


Mais cette dernière savait ce qui se passait, elle en avait entendu parler. Certes elle n’était pas prête à le dire à son mari, mais mouna avait la ferme intention d’en parler avec au moins ses deux amies pour qu’elles trouvent une solution pour elle.  Voyant donc l’expression pensive de sa femme, cheikh se décida à lui sortir les vers du nez.


Cheikh : qu’est ce qui se passe ?


Mouna : …


Cheikh : vas-y dis-moi. je pense qu’il ne doit pas y avoir de cachoterie entre nous deux on est bien marié non ?


Oui en effet, le gène de mouna avait considérablement diminué depuis qu’il a vu son mari nu et sans aucune honte. Il fallait qu’elle lui parle, après tout cela leur concernait tous les deux.

Après avoir dit ce qu’elle savait à propos de cela, cheikh était dubitatif. Il ne croyait pas trop en ces genres de chose. oui mouna lui avait expliqué que c’était des sortes de boutons qui l empêchaient de la déflorer et qu’elle avait entendu qu’il fallait les couper. Ainsi Pour en avoir le cœur net, cheikh décida d’appeler sa mère, pour la rassurer mais aussi pour lui parler de ce phénomène.
Mouna n’était pas vraiment partante pour que badiene ouly soit au courant mais après tout c’était la mère de son mari et ce dernier lui faisait confiance. Elle n’avait donc pas le choix.



Cheikh : salut maman


Badiene ouly : je le jure je vais vous massacrer, oui je vais vous tuer.


Cheikh : rire ok maman quand on reviendra on règlera ça. Bref c’est pour euh


Badiene ouly : quoi ??? tu es satisfait de ta femme ? vous êtes fou de quitter la maison comme ça ? il faut nous envoyer le pagne cheikh, tu n’aimes pas nos traditions mais nous on la respecte. La mère de cet enfant est morte d’inquiétude…


Cheikh, agacé : maman laisse-moi parler un peu. Il n’y as pas encore de pagne, en fait on a des difficultés à… tu comprends ?


Badiene ouly : quoi ? ta femme à ces boutons ? il faut nous l’emmener tout de suite on va la conduire chez une dame qui va les couper…


Cheikh : couper quoi ????


Badiene ouly : mais les verrues  bien sûr. Il faut les couper sinon tu ne pourras ….


Cheikh : MAMAN ! ON NE VAS RIEN COUPER


Mouna : cheikh doucement stp.


Cheikh : maman je te rappelle plus tard. Et rassure tante sadiya.bye


Badiene ouly : CHEIKH ????
Et tac il raccrocha. Il était légèrement énervé contre sa mère.




Mouna : elle a raison, il faut qu’on les enlèves. Il le faut.


Cheikh : MOUNA N’INSISTE PAS ON NE LES ENLEVERA PAS. DEMAIN ON IRA VOIR UN MEDECIN.


Comme il criait presque, mouna avait préféré ne pas répondre. c etait la 1ere fois qu il le voyait enervé de la sorte.Après tout c’était son mari et il fallait qu’elle fasse ce qu’il voulait. Bref elle venait de passer les pires moment de sa vie même si elle voulait montrer le contraire à cheikh. Oui ce dernier avait un peu forcer les choses et résultat elle arrivait à peine à se déplacer…
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A suivre…

MOUNA & CHEIKHWhere stories live. Discover now