Chapitre 31: Reveil douloureux

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Chapitre 31 : Réveil douloureux.

Je crois que j'ai détaillé chaque pétales de ce bouquet,

Il est absolument superbe... roses rouges baccaras mes préférées ... !

Je l'ai humé .. une bonne centaine de fois je pense,

Soit celui qui me les a envoyé me connaît très bien, soit il est raide dingue... un bouquet comme ça coûte horriblement cher !! Ou alors ... c'est juste une erreure d'adresse !... je souris a ma propre reflexion ... avec la veine que j'ai ... c'est sans doute ça !

Ggggggrrrrrr !!!! Pourquoi n'y a t il pas de carte ??? Ce serait quand même plus simple, je suis là a me torturer l'esprit, pour rien si ça se trouve, je ne le saurais peut être.. jamais !

Je suis réveillé en sursaut par la sonnerie de mon téléphone.. 6h30 ! ... C'est Maman !

J'ai encore la voix toute endormie quand je décroche ... mais je sais malheureusement qu'il ne me faudra pas longtemps pour me réveiller... un coup de fil si tôt, ne présage rien de bon... en général !

- Maman ?

Le silence à l'autre bout du fil est pesant ...

-Maman ... parles moi ...

Un sanglot suivit d'un reniflement.

-Oh ma chérie ...

Elle n'a pas besoin d'en dire plus ... je sais !

Je le sais depuis l'instant où j'ai vu son nom s'afficher sur l'écran de mon téléphone,

-Maman,... (j'essaie de rester calme, mais je sens déjà les larmes chaudes rouler sur mes joues!) je suis tellement désolé.

D'une voix extrêmement basse :

-Je sais ma chérie .. la résidence m'a appelé il y a environ une vingtaine de minutes, elle nous a quitté durant son sommeil .. je suis si triste !

Mes afflux en silence,

-Je comprends ... Grand mère était quelqu'un d'exceptionnelle.

-Désolé de t'avoir réveillé ainsi.

-Je te l'avais dis .. à n'importe quelle heure..., je vais prendre quelques jours, je serais là aujourd'hui, au plus tard demain, c'est promis !

-Je ne veux en aucun cas perturber ton nouveau travail.

-Pas inquiétude pour ça ... de toute façon, sachant ça, je ne serai pas capable de faire quoi que ce soit !As tu prévenu Sarah et Anthony ?

- Oui, ta sœur ... j'appelle ton frère après ...

-Ok, je te tiendrai au courant, je t'aime fort.

Elle renifle encore, avant de raccrocher :

-Moi aussi.

En raccrochant, les sanglots que je retenaient si fort depuis plusieurs minutes m'envahissent complètement.

Je reste replié sur moi même, enroulé sous la couette à pleurnicher, il m'est tellement difficile de me dire que je ne l'a reverrai plus !

Ce matin, je ne peux pas avaler mon thé ...

Je me prépare avec des vêtements sombres, comme cette triste journée .

Je suis en avance, à cette heure ci, pas un bruit ne résonne dans les couloirs du tribunal.

Je prépare quelques uns de mes dossiers en cours, histoire de... même si ,je ne pense pas que j'en aurai le courage durant ces prochains jours.

La porte s'ouvre, c'est Audrey, tout sourire, un gobelet de café à la main.

-Coucou!!!Alors ? Bien reposé ?

Ma voix est lasse.

-Salut.

-Ben dis donc, ça te réussis pas toi de te coucher tard !!

- C 'est pas ça ... (mes yeux se remplissent instantanément de larmes)

- Oh non... Maïa n'y penses plus je t'assure...

Je secoue la tête de gauche à droite.

-C'est pas ça..

Elle m'interroge du regard.

- C'est ... c'est ma Grand-mère, elle nous a quitté cette nuit.

A cet instant, mes yeux se mettent a déborder.

-Oh, je suis desolé ... tellement désolé Maïa (elle contourne mon bureau prend une chaise et s'assied près de moi).

- Je comprends ce que tu dois ressentir, pourquoi es tu venue ? Tu ne peux pas rester dans cet état, files je me débrouillerai.

-Oui, justement, j'allais t'en parler, je vais prendre quelques congés, jusqu'à la fin de semaine, je pense et retourner chez mes parents... jusqu'aux obsèques.

- Je comprends, passes au secrétariat et expliques leurs, il n'y aura pas de problème.

-Oui, je vais faire ça

Je me relève, mes affaires sous le bras.

-N' hésites pas surtout.

J'hoche la tête.

Elle me fait une bise et je quitte le bureau.

En moins d'une heure, j'ai réglé tous les détails de mon congé exceptionnel.

Je suis à nouveau chez moi, devant mon armoire à préparer mes affaires pour partir.

Je laisse un message à Stephan et à Dolorès pour leurs expliquer.

Moins d'une minute plus tard, un smiley triste apparaît sur mon écran de téléphone, c'est Dolorès elle me rejoindra pour l'enterrement.

Il est un peu plus de midi quand je me gare devant chez mes parents.

Ma mère sort la première suivit de peu par mon père .

Elle est pale, les yeux rougis et bouffis, d'avoir tant pleuré.

-Ma chérie, (elle me serre dans ses bras comme jamais, en sanglotant)

-Maman ...

Mon père nous entourent toutes les deux de ses grands bras et nous dit :

-Allez ... ne restons pas là, entrons.

Assis dans un canapé, autour d'un petit remontant, Maman m'explique ce qui a déjà était prévu et ce qu'il reste à faire pendant ces prochains jours.

Je suis heureuse d'être là et d'entourer ma Mère, malgré nos différents par moments.

Aujourd'hui et plus que jamais, je sais qu'elle a besoin de moi à ses cotés.

....à suivre.

Coupable d'aimerDonde viven las historias. Descúbrelo ahora