Cinquième Chapitre.

455 24 0
                                    

Je le regarde , étonnée de cette soudaine confidence avant d'esquisser un petit sourire en coin.

« Je ne vois pas en quoi cela peut-être bien , Jerome. Après tout je ne suis que ta psychiatre , répondis-je distraitement en haussant les épaules. »

Ce dernier ce mit à rire comme jamais je n'ai entendu jusqu'auparavant. Je le regarde , feignant l'indifférence avant de tourner les talons en me dirigeant directement dans mon bureau sans même attendre la réponse du rouquin.

Omniscient. ❆

Une fois dans son bureau, la jeune femme ce mit donc à la recherche de ses horaires afin de savoir avec qui elle allait avoir dès le premier jour. Elle constata avec enthousiasme qu'elle allait avoir Mélanie Martinez dès la première heure , pour le reste de la journée Hannah allait le découvrir.

Hannah. ❅

Je range du mieux que je peut mon bureau , sortant le dossier de Mélanie ainsi qu'un bloc-note , un crayon et les anti-psychotique qui la calme. Entendant quelque petit coup sur ma porte , je me lève afin d'ouvrir à la jeune fille que j'ai rencontré il y à de cela vingt-quatre heure plutôt.

« Bonjour Mélanie , bonjour vous. Alors , comment vous sentez-vous aujourd'hui ? Demande-je en faisant signe à Mélanie de s'asseoir en me rasseyant à mon tour , prenant avec soin mon crayon et bloc-note. »

Cette dernière ne pût s'empêcher de sourire face au détail à laquelle j'ai fais attention cette fois-ci. Pour moi , les personnes qui sont enfermés ici ce sont comme des enfants ayant grandis bien trop vite à mon goût et qui ce sont perdu en court de rouge. Et si je suis la , c'est bel et bien pour les aidées et non les braquer. Voilà quel est mon but en venant travailler ici ,à Arkham.

« Merci , Hannah d'avoir fait attention au détail dont je vous ai blâmer hier. Vous êtes bien la première psychiatre qui les salus pour tout vous dire ça les as surpris. Rit-elle innocemment en souriant. »

Je relève mon visage de mes quelques notes en souriant en retour à la jeune fille me faisant face.

« C'est tout à fait normal , Mélanie. Vous avez le droit d'avoir des amis, comme tous le monde. Cependant, j'aimerai bien savoir pourquoi tes amis t'ont-ils poussés à commettre ces affreuses bêtise ? Renchéri-je posément en la regardant avec une lueur de douceur et d'attendrissement dans le regard. »

Mélanie se mit donc à jouer nerveusement les doigts , un tic qui ne m'échappe pas bien évidemment et dont je prends soin de rédiger sur ma fiche.

« Si tu ne veux pas m'en parler Mélanie je comprendrai parfaitement. Je suis ici pour vous aidez pas pour vous faire du mal. Rassure-je en la regardant comme une mère regarderait gentiment sa fille. »

Peut-être est-ce ma compassion qui me rapproche d'eux , des détenus de l'asile. Peut-être que c'est ça , la clé qui résout cette distance entre les personnes normales et les personnes comme eux.

« Je veux vous le dire parce que je vous fait confiance et que vous n'êtes pas l'une de ces psychiatre idiote. Elles ont toujours dit que je n'avais pas d'amis , qu'ils n'existaient pas. Seulement dans ma tête et que j'étais une détraquée , avoue honteusement la jeune détenu en baissant le regard. »

Je me contente de l'observer calmement avant de poser ma main sur son épaule , je désire plus que tout que cette jeune fille aille mieux , elle est tout bonnement adorable mais aussi attachante à sa manière. Comme nous , mais d'une façon complètement détaché de notre mécanisme hiérarchique. C'est comme ça que ça marche et pas autrement. Les plus forts dirigent la ville , les plus faibles ce taisent tout simplement.

« Bien. Est-ce que tu pourrais me dire ce que tes amis te disent de faire ? Te font-ils des menaces ? Rajoute-je en regardant la jeune Mélanie en arborant un doux sourire. »

Celle-ci relève presque immédiatement la tête en me regardant curieusement , avant de sourire tel un enfant à Noël.

« Eh bien... Ils me disent de tuer des personnes , au hasard , sans poser de question. Juste parce qu'ils doivent mourir de ma main et me disent que je suis la faux de la mort. Si je ne fais pas ce qu'ils me disent de faire , c'est moi qu'ils tueront. Déclare d'une voix amusé mais aussi chevrotante la jeune blonde qui , tortillait l'une de ses mèche entre ses doigts. »

Tic anxieux.
Je note sur mon bloc-note tout ce que Mélanie m'annonce en plus des tics provoqué sans aucun doute par un sentiment d'anxiété ou de nervosité.

« Donc si tu les à tuer c'est seulement pour éviter que tu meurs , ai-je bien compris ? Répète-je un peu plus sérieusement tout en la scrutant du regard. »

Son regard vairon brille avant d'acquiescer d'un mouvement de tête avec un petit sourire au lèvres.

« C'est ça. Ou alors ils me crient dessus quand je ne veux pas tuer quelqu'un. C'est comme si ils dominaient mon esprit , qu'ils m'emprisonner dans une cellule dans ma tête pour m'empêcher de penser librement , de me libérer de leur emprises. Déclare Mélanie en me regardant avec une certaine étincelle voilé de tristesse et de détresse dans le regard. »

Je note rapidement tout ce qu'elle à put me dire avant de lui esquisser un sourire rassurant et compatissant.

« Mélanie , tu n'es pas prisonnière de ta cellule de ta tête. Trouve toi les moyens de t'en échapper , et si ils te disent quelque chose , viens me voir et prend des anti-psychotique et ils cesseront de t'embêter , d'accord ? Rassure-je d'une voix parfaitement contrôlée. »

Douce folie. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant