Un mal pour un bien

Chapitre 15

     Après son altercation avec Raphaël, Héléna se rendit directement à l'hôpital. Une fois sur les lieux, Alphonse l'informa, de son départ  in extremis pour l'Italie. Il devait résoudre un problème niveau d'une de ses multiples entreprises .
-Je te raconterai tout plus tard. Lui dit Héléna
-D'accord! Si t'as besoin de quelque chose n'hésite pas  .
-Merci! Bon voyage.
-Merci! Mais appelle moi. Lui répondit Alphonse en partant.
     Cela faisait un mois que sa mère était à l'hôpital. Le traitement était hors de prix , malgré tout Héléna assurait le traitement de sa mère;  avec le vente de quelques meubles et l'accumulation de ses quatre boulots. Sa mère se remettait peu à peu de sa maladie. Le médecin traitant signât, une autorisation pour permettre à la mère de Léna, de sortir de l'hôpital.
                                   ***
Une fois chez elle, madame Miller avait remarqué un grand changement dans la maison.
-Qu'est ce qui s'est passé ici?
-J'ai du vendre quelques affaires ...pour payer ton traitement.
-Tu as hypothéqué la maison?
-....
-Mon dieu. On n'a plus rien. On va finir à la rue. Comment vas-tu rembourser la banque?
-J'ai réussi à trouver d'autres emplois. Et puis grâce à la vente de mes bijoux j'ai déjà payé 75% de la somme.
-Comment tu vas payer le reste?  On n'a plus rien.
-Il me reste les vêtements de marque et les chaussures et d'autres choses qui ne me servent plus. Ne t'inquiète pas. Il faut que j'y aille. Je vais chez un prêteur à gage. Il y a à manger à la cuisine au cas où tu aurais faim.
-D'accord! Reviens vite.
Héléna prît le carton qui était à l'entrée et partie. Elle se rendit à la boutique du prêteur à gage.
-Bonjour. C'est pour vendre ces affaires.
- Ok! Il les examina un instant et dit. 100.000$ ....pour le tout.
-Mais ils valent plus que ça.
-...bon! 150.000$ à prendre ou à laisser. C'est mon dernier mot.
-...d'accord... Se résigna Léna. Une fois les 150.000$ en poche, elle se rendit à la banque et paya , le reste de la somme d'argent qu'elle devait. Toutes ces transactions lui ont pris la moitié de la journée . Quand Héléna arriva dans sa rue, elle remarqua que celle-ci était plus animée que d'habitude. Il y avait des voitures de police, une ambulance et un monde fou.
-Que se passe t-il ici?  Demanda Héléna à une voisine puisqu'il lui était impossible de traverser la foule.
-Oh mon dieu! Héléna.....c'est...
-C'est quoi?
-Vous êtes Héléna Miller? Demanda un agent de police derrière elle.
-Oui? C'est moi. Que se passe t-il ? Pourquoi il y a tout ce monde devant chez moi et....maman? Maman?  Où est ma mère?  Je vous pose une ques... Elle se tut en voyant passé devant ses yeux une civière. Il y avait un corps emballé dans une sorte de sac plastique à fermeture éclair.
-Je suis vraiment désolé mademoiselle Miller. Toutes mes condoléances.....
Héléna n'entendait plus rien le temps semblait s'être arrêté.
-Mademoiselle? M'entendez-vous ? 
Elle tourna la tête vers lui. C'était le même policier.
-Vous devez nous suivre ...au poste de police pour enregistrer votre déposition et un interrogatoire de routine.
-Je....ma mère....que...
-Suivez nous.
-Léna? Tu veux que je t'accompagne?  Proposa soudain benjamin.
-N...n...non! Avait-elle bégayé.
Elle monta dans une voiture de police et partie pour le poste.
                         
                            ***
-Répondez. Hurla, le policier qui était debout en face de Léna.  Où étiez-vous entre 8heures et 12heures?
-Arrêtes Steve. Tu vois pas qu'elle est en état de choque?  Répliqua une femme en uniforme.
-Peut-être qu'un petit séjour en cellule lui délirait, la langue?
-Mais? Dégages! Je vais prendre le relais. Rends-toi utile et appel le docteur. Contactes, aussi le médecin légiste; peut-être qu'il a des infos à nous communiquer.
-Ouais! Fit-il, en sortant.
-Bon!... Je m'appelle Sarah. C'est Héléna c'est ça. Cette dernière acquiesça, de la tête. Je vais te poser plusieurs questions et il faut que tu y répondes;  parce qu'on enregistre. D'accord?
-ou...oui.
-Bien. Où étiez-vous ce matin entre 8heures et 12heures?
-Je...  Je suis allée chez un prêteur à gage et après à la banque .
-Pourquoi?
-J'ai ...vendu des affaires pour rembourser le prêt.
-Vous avez fait un prêt?
-Oui...pour payer les soins de ma...mère. Répondit - elle en essayant d'étouffer un sanglot.
-Bien. Je vais vous faire écouter un enregistrement...ceux sont les dernières paroles de votre mère.
-Je...je ne peux pas...
-Vous devez. Il en va de l'évolution de l'enquête. Renchérit la policière en allumant l'enregistreur.
''-Il va la tuer....
-Qui?
-Guillaume...
-Qui est en danger madame Miller?
-Héléna.... Raphaël....les sauver...il faut....
-Madame Miller? Madame?......heure du décès....11heures 45minutes... ''
L'agent de police coupa l'appareil et demanda à Héléna, :
-Mademoiselle Miller? Les propos de votre mère sont ils véridiques?
-Oui?
-Développez .
-Et bien! Il y a deux ans,  alors que j'étais en couple avec Raphaël, j'ai reçu un appel anonyme...