Premier Janvier I.

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C'était la nouvelle année
Pourtant c'était la violence qui régnait
Une violence alcoolisée et pathologique
Au début j'étais descendu que pour prendre un verre d'eau
Mais quand j'ai vu sa joue griffée et leurs mines apathiques
Le verre à cassé dans ma main et c'est reparti, ce semblant de paix réduit en lambeaux

Quand je l'ai vu utilisé ses poings sur elle
Ma raison a laissé place à ma folie
Et j'ai saisi la première arme sous ma main
Je voulais le tuer et la protéger du mal
Je brulait et me consumait tel une chandelle
Je le menaçait, il me narguait, mais je ne pouvais suporter ce cri
La lame aurait pu l'atteindre mais elle m'a arrêté sous prétexte qu'elle l'aimait, quelle faible créature que l'humain
Son poing parti et tomba sur sa tête, à elle

Je n'étais plus moi même, la force que j'employais n'était pas la mienne
Le démon que j'étais devenu l'a protégée, cette humaine
Celle qui m'avait mis au monde et une des rares personnes que j'aimais
Cette volonté du crime était incoercible et même elle n'aurait pu l'arrêter
Alors j'ai soutenu le regard fou avec mon propre regard fou
Mais elle nous a interrompus dans notre combat de fous
Il l'a encore frappée et alors qu'elle allait se prendre un coup particulièrement mauvais
Je l'ai frappé à l'aide du premier objet que j'ai trouvé

La haine dans son regard s'était épaissie
Tout comme dans le mien la maladie
Mais les coups refusèrent vite, le répit n'existait
Puis au final nous avons réussi à le mettre dehors, non sans lui donner un coup de fer forgé
Son crâne lui a fait mal, nous avons pu fermer le verrou
Et je sentis que je m'apaisait difficilement, gardant ce regard de fou
Mais au moins j'avais réussi à la protéger
J'avais réussi à la sauver

SouffranceWhere stories live. Discover now