Felia

Chap 1 : Un monde injuste

Dunka : Il existe des gens qui n'ont pas connu la terre, les paysages verdoyants, la mer, l'art, la beauté, l'amour libre...

A Felia les Hommes vivent dans des comités : il y'en a 30.

Les 10 premiers sont des comités de riche on les appelle les Divinité , les autres jusqu'à 20 sont des comités aisés et cultivés
on les appelle les Lempicka puis il y a les autres qui sont en bas de la société qui doivent se batttre pour vivre qui sont appelles les Miteux. Je suis une miteuse.

Mon arrière arrière arrière... grand mère a atterri sur Felia avant que la terre n'explose. Elle était Tchadienne donc africaine. Ma mère s'est marié avec un blanc malgré ça je suis sorti terriblement noir. Comme je disais lorsque mon arrière... grand mère est arrivé on l'a envoyé chez les miteux malgré son statut de princesse du Tchad. Elle s'est battu jusqu'au bout pour essayer de montrer qu'elle n'était pas rien mais à ce que l'on m'a dit on l'a abattu à cause de ses trop nombreux affronts au gouvernements.

Ce matin comme tout les matins je me lève avec une oppression. Je me connais , je sais que je suis particulièrement forte mais ces temps ci je n'en peux vraiment plus. Je dois m'occuper de toute ma petite famille. Mes frères et sœurs sont tous très autonomes mais ils sont trop jeunes pour s'occuper des tâches ménagères ou pour travailler. Je m'attèle donc à ces tâches. Ce matin je dois aller à l'école qui a été transformé en une véritable torture scolaire. Les jeunes et enfants doivent tout savoir sur la Terre, sur Felia et sur tout ce qui a été découvert ces dernières années comme la technologie a gravité (un moyen que l'homme a trouvé comme écran dans l'air, cet écran a plus de deux mille fonctions) et les puces que le gouvernement a décidé de nous injecter dès la naissance pour contrôler nos moindres faits et gestes. Je sais depuis que je suis toute petite que derrière tout ce beau décors se cache quelque chose de pas claire. Mais comme je sais que je ne suis rien sur cette planète, je continue d'avancer et de me battre pour vivre et donner à manger à ma famille.

Habillés avec la tenue habituelle argentée qui protège des microbes de la planète je sors de ma tôle en direction de l'école des miteux...
Perdue dans mes pensées je me dis que j'ai vraiment de la chance d'être la plus forte en tout : je dépasse tout le monde surtout en technologie et en sport ou mon niveau dépasse le niveau de tout les élèves de l'école m'a dit le directeur. J' sautée plusieurs classe  : la 2, la 6 et la 8. J'ai donc 3 classes d'avance sur 15. Les dirigeants considéré comme des professeurs sur la Terre me disent que je pourrais facilement devenir une divinité grâce à mon niveau ultra élevé. Mais je refuse d'être comme ces personnes qui ne pensent qu'à elles, il y'a une cette révolution contre eux 10 ans plus tôt mais tous les révolutionnaires ont été abattus afin que plus jamais personne ne refassent cela.

Arrivé devant l'école mon ami Idelya me saute dans les bras. En même temps cela faisait un mois que je ne l'avais pas vu. J'avais raté tous ses cours à cause du travail que je devais faire pour aider ma mère a payer les lourdes taxes qui arrivaient en fin de mois.

-Ma Dunka tu m'as tellement manqué me dit Idelya, je ne pensais pas que tu reviendrais à l'école encore...
-Moi non plus mon ange mais j'en avais trop envie!!!
-Tu as raté tant de chose sais tu sais qu'il y'a un nouveau qui est arrivé. Tout le monde l'adore et veut lui ressembler comme tous ici il est un miteux mais il a la classe d'un Lempicka.
Dans ma tête j'écoutais avec beaucoup de détachement ce que Idelya me disait mon regard était focalisé sur une beauté masculine qui lisait son livre. C'était la première fois que je voyais un si beau garçon. Il semblait différent de nous.

-Oooh tu m'écoutes chérie c'est lui dont je te parle.
Elle me dit ça en me montrant le garçon que je regardais.
-Il est différent lâchais-je dans un souffle
-C'est tout ce que tu peux dire sur lui !!!!C'est un dieu vivant. Bref, tu ne va pas tarder à le voir de plus près pour l'instant il faut qu'on aille en salle(les classes sont closes, il n'y a plus que de la technologie).
En direction de la classe je sentis un regard sur moi, je me retournai, c'était lui il me regardait non devrais je dire me dévisageait ouvertement. Gênée je baissai la tête et fonçai dans la salle. Je m'installai au fond. Idelya n'était pas à côté de moi car elle n'avait pas mon niveau et au lieu d'être en classe 14 elle était en classe 8. J'étais donc tout le temps seule car à cause de ma couleur et de mon niveau les autres élèves étaient éloignés de moi. Je ne comprenaient pas mais je savais qu'il y avait plus important dans la vie.

Le dirigeant arriva dans la salle, c'était le meilleur des meilleurs, et moi j'étais la meilleure des meilleurs ça tombait bien. Malgré ça lui et moi on se détestait, ses idées étaient futuriste alors que les miennes était plus avant gardiste. Je trouve que l'avant gardisme est un moyen de se préserver. Le cour commença, comme d'habitude il ressasse tout ce que je connais et moi je suis ce que je sais déjà. Des coups de poing plutôt brutal résonnèrent sur la porte métallique de la salle. Un garçon rentra, je le reconnaissais, c'était le nouveau.

-Excusez moi pour mon retard monsieur.
-Vous pouvez aller vous asseoir à côté de Mlle Tchad( À notre arrivée sur Felia le gouvernement a décidé de nous donner comme nom notre pays d'origine).
Il se dirigea vers moi avec blasitude.
Armée de mon effroyable intelligence j'avais remarqué deux choses. La première était que le charmant nouveau me connaissait alors que je n'avais rien fait comme signe et la deuxième chose était que le dirigeant faisait preuve de favoritisme a l'égard de lui. Je le connaissais ce monsieur il était peut être très gentil mais également très ferme avec ses élèves surtout les nouveaux. Je ne le sentais pas ce fameux garçon malgré sa façon très différente de regarder le monde, en réalité je trouvais qu'il regardais comme moi, avec intelligence, en analysant subtilement sans que personne ne le remarque et à partir de ça pouvant se positionner pour avancer. Enfant j'avais appris à agir ainsi avec les gens car après tout c'est avec eux que je vis à longueur de journée, avec cette technique je me préservais.

Il s'assit près de moi. Je continuai à suivre le cours et lui aussi de son côté. Il avait plutôt l'air d'être un bon élève. Pan pan pan...,enfin la sonnerie. Je n'en pouvais déjà plus alors que ça faisait un mois que je n'était pas allé en cours.