RELEVER LA TETE ET AVANCER

C'est bien une phrase de gens heureux ; mais pas facile à faire quand on vient de prendre un très gros coup sur la tête. Tout mon monde s'écroulait,et j'avais l'impression de rien pouvoir faire. Sur le coup j'ai même pas réagi, pas réaliser sûrement. Cette sensation de ne plus exister, de ne plus vivre. Je suis rentré chez moi, je ne sais pas comment, comme un zombie. Et c'est là que j'ai réaliser, mais c'était trop tard, je n'avais rien fait pour l'empêcher.J'étais plus moi, je ne vivais plus, je survivais. Me lever le matin était dur. Aller au boulot et travailler ? Un véritable calvaire, les jours se suivent et se ressemblent.

Attendez, vous ne devez pas comprendre pourquoi je dis ça. Je vous ai pas raconté toute l'histoire ? Alors il faut revenir 5 ans en arrière. A l'époque j'étais un jeune boutonneux, pas sûr de lui, qui essayais t'en bien que mal de trouver un métier pour son avenir.Tout est une affaire de choix dans la vie et avec le recul, je pense que c'est un des nombreux choix qui n'était pas le bon. Bref j'ai fais mon choix, un Bac Pro plutôt qu'un Bac Général. Pourquoi ?LE SCOOTER pardi, signe de liberté, d'indépendance... On est d'accord que c'est un mauvais argument pour le choix ? Bon, je n'avais pas dit ça à mes parents mais réellement c'était la principale raison. Bref la première année se passe très bien, je m'ennuie en cours mais j'ai mon scooter donc tout va bien. Et je rencontre la source de mon malheurs actuel. Une fille !! Je l'ai vu passer devant moi, je suis rester bloquer. Même mes amis m'ont et mon sortit un truck du genre : « Oh toi t'as flashé sur elle ». Je crois que vulgairement oui j'avais flasher surelle. Je sais pas pourquoi, moi qui était un timide maladif, j'ai été lui parler. Enfin mes amis m'ont aussi forcé mais j'y suis aller. Je me demande encore comment j'ai fait mais j'ai réussis à avoir son numéro. J'avoue que j'ai eu un sacré cou de chaud pendant qu'on discutait mais j'avais adorer ça. S'en suit des heures de discutions, je crois qu'on a parler pendant 5 jours. C'était pas non-stop mais pas loin. Puis au bous des 5 jours, je l'ai revu et ni une ni deux, je l'embrasse. Sur le cou j'ai eu peur de prendre une claque mais finalement elle s'est laisser faire. Je pense quelle en avait envie aussi. S'en suis plusieurs années de bonheur, presque 5 ans ; Avec des hauts et des bas mais on était heureux. J'ai rencontrer toute ça famille, elle a rencontré toute ma famille. Je me rendais pas compte la chance que javais d'être avec elle.J'avais bien eu des alertes mais bon. Vous connaissez l'expression« s'endormir sur ses lauriers » ? Et bien c'est se que j'ai fait. Un autre de mes nombreux mauvais choix. Enfin plusieurs à vrai dire, pendant ces presque 5 ans j'en ai fait des erreurs, un nombre incalculable de mauvais choix. Enfin de mon point de vu c'était de mauvais. Après j'ai sûrement due en faire des bon, enfin je l'espère.

Un jour, sans vraiment m'y attendre, j'ai reçu le fameux message : « passe chez moi ce soir il faut qu'on parle ». Ah bah ça surprends, j'y ai penser toute la journée, j'en ai même rater tout le travail de la journée, d'ailleurs de la semaine, et je crois même que le mois entier était rater, vous savez pourquoi. Je suis arrivé chez elle, elle m'ouvre et on s'assoie sur le canapé. Elle se met a pleuré et m'annonce quelle me quitte, je vous épargne le détail.En résumé, elle m'avait demander de changer et je ne l'ai pas écouté. C'est a ce moment là que je l'ai pris, ce fameux cou sur la tête. Sur le cou j'ai pas réagis et je suis rentrer chez moi.J'aurais peut-être due, encore un mauvais choix. J'aurais due essayer de...Non. J'aurais juste due montrer que je tiens a elle, que je l'aime. Et oui je parle bien au présent. Arrivé chez moi j'ai réaliser que je venais de perdre la plus belle chose qui m'était arrivé dans la vie. Et je le réalise encore plus maintenant. Le plus dur ça été le lendemain matin, devoir se lever, en ayant peu voir pas dormis, devoir travailler sans en avoir la force et encore moins la force. Maintenant me voici seul, enfin je me sens seul. Je fais semblant, j'avais le sourire en façade mais à l'intérieur j'étais comme ... mort. Les jours, les semaines, les mois passent et ça ne va toujours pas mieux. Une envie remplit mon esprit et mes pensées : pourquoi pas partir ? Loin, très loin, le plus loin possible. J'en ai vraiment assez de voir ces gens, de voir ce qui me rendait heureux avant. Et le destin m'a fait un signe. Enfin je ne sais pas si c'est vraiment ça mais en tout cas, quand j'ai eu l'occasion de changer d'air, je n'ai pas réfléchi très longtemps et j'ai tout de suite dit oui. Enfin un bon choix selon moi. Certains n'étaient pas très contents mais pour une fois, je pense à moi d'abord plutôt que de penser aux autres.

« Il est temps de prendre ta vie en mains » qu'elle disait. Ce n'est pas avec les mains que je vais la prendre, c'est avec les dents ! Je vais croquer la vie à pleine dents ! Je ne sais pas si c'est encore le destin ou je ne sais quoi d'autre mais partir m'a fait du bien. J'ai rencontré des gens qui ont une vision de la vie que je n'avais pas. J'en suis reparti avec l'envie de vivre, de profiter, comme je venais de le faire loin de tout ce j'avais connu. J'ai envie de poursuivre les rencontres, de découvrir de nouveaux amis.

Je suis ensuite revenu avec cette même envie. J'avais l'impression d'avoir changer,grandit, d'être passer a autre chose comme on dit. Ça n'a pas duré longtemps. A peine un mois après le retour, je me suis pris la réalité en pleine face, rien n'a changer. Ce qui faisait mon bonheur est toujours là. Je ne suis pas partit pour la raison que je croyais, j'ai juste repousser le problème à plus tard, au moment du retour. Le bon choix se transforme en pas si bon que ça finalement.Mes sentiments d'avant refont surface. Ma solitude refait surface.Tous se que j'avais cru finis avant mon départ reviens. Mais elle a continué a vivre, elle a avancer. Je ne peux pas lui mentir, je suis obliger de lui dire. Mais elle a changer, elle s'est relever. Je continue donc a faire semblant, semblant que tout va bien, semblant que je suis bien, semblant que .... je suis heureux.

Relever la tête et avancer ? Finalement j'y suis pas arriver.