Au gré de mon pinceau

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Il parcourait l'étendue blanche,
Ne sachant point où s'arrêter,
Formant ces délicats tracés,
Créant des arbres à mille branches.

Il était petit et bien sombre,
Et pourtant traversait les ombres
D'un subtil rayon de lumière
Qui s'en allait de ciel à terre.

D'un simple coup de ce pinceau
Naissait une nuée d'oiseaux
Un monde entier de pures merveilles
Qui scintillaient sous le soleil.

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