Divergente {Éric} 2

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Après des heures d'entraînement intensif, je pouvais enfin souffler. Éric c'était encore surpasser pour nous faire la misère à tous. Je suis une Audacieuse et Éric est le superviseur de ma promotion. Pas que ça me dérange, au contraire. Je sais, je sais, être attirée par son superviseur c'est pas une bonne idée, mais que voulez vous que j'y fasse ? De toute façon, vu comment il nous traite, ça doit pas être la même chose de son côté.

Je me promenais donc dans les couloirs, m'étant rapidement douchée et habillée. J'étais première du classement donc je n'avais rien à craindre à ce niveau là, et puis... Malgré ces airs de grognon immature, Éric semblait quand même m'aimé un peu. J'avais, selon ses dires, tout pour devenir une Audacieuse. Je suis forte, courageuse, entreprenante (à ses dépends parfois, je l'avoue ) et j'avais surtout une bonne dose d'audace, indispensable ici.

J'avais aussi, et ça ce n'est plus un avantage, une grande gueule. J'avais déjà frappé quelques personnes et d'autres avaient reçus leur quatre vérités dans la figure. Mais bon, est-ce si grave que ça ? Pas pour moi.

Profitant de la fraîcheur de la nuit, je m'appuyais contre un mur de pierres sombres. Mes pensées se calmerent pour me laisser entendre les échos lointain de quelques conversations. Au bout de quelques minutes passées à faire ça, un autre bruit me fit froncer les sourcils. Un bruit lourd se dirigeait vers moi, il était régulier, fort. Je secouais la tête alors que je n'arrivais pas à l'identifier.

Relevant la tête, je regardais des deux côtés du couloir pour regarder qui arrivait, ou quoi. Personne n'apparaissant au bout de quelques dizaines de secondes, je secouais la tête, j'avais sûrement rêvée.

Alors que je m'appretais à repartir, je sentis une main sur ma taille et une autre sur mon épaule. Par réflexe, je me retournais et balançais mon poing vers l'assaillant. Poing qui fut stopper par une grande main.

Avant que j'ai pu réagir, je me retrouvais plaquer au mur, je ne voyais toujours pas qui était devant moi à cause de l'obscurité. Je n'allais pas me laisser faire, je levais mon genoux pour atteindre ses parties mais monsieur avait déjà prévu. Il envoya ma jambe sur le côté, la bloquant de son propre genoux.

Je sentais son souffle sur mon visage, j'avais déjà senti cette odeur quelque part... Je le sentis s'approcher et, ni une ni deux, je lui donna un coup de boule. Je l'entendis gémir et je souris, j'avais enfin réussis à le toucher. Il s'écarta un peu, me bloquant toujours contée le mur. J'en profitais pour souffler.

"-Qui es-tu ?"

Aucune réponse ne me parvint et il se rapprocha de moi. Mais bordel !

"-Si tu ne me dis pas qui tu es, je le saurais et je te ferais regretter !"

Je l'entendis rire... une seconde... j'avais déjà entendu ce rire. On aurait dit que mon cerveau niait l'évidence. Il posa ses mains sur ma taille, me rapprochant de lui. Il se pencha ensuite à mon oreille et souffla d'une voix que je reconnus de suite et qui me fit tressaillir.

"-Je n'en doute pas..."

Eric...Sa voix était grave, chaude, sensuelle. La tête me tournait, j'étais dans un rêve ou quoi ? Je sentis ses lèvres effleurer ma joue, des frissons me parcoururent. J'en voulais plus...Ho oui... bien plus...

Il se mit à caresser ma taille de ses mains, les passant sous mon t-shirt ample. Mon souffle s'accelera et je le sentis sourire contre ma peau. Je murmurais.

"-Éric...qu'es que tu fais...?"

Il prit quelques instants pour me répondre.

"-Ce que je veux faire depuis longtemps..."

A ces mots, il déplaça ses lèvres près des miennes. Je posais mes mains contre son torse, pas en signe de rejet, juste pour m'assurer que je ne rêvais pas. N'y tenant plus, il appuya ses lèvres sur les miennes. Ce baiser, c'était du Éric tout craché, brutal, sensuel... mais j'aimais ça.

J'agrippais son t-shirt fortement en lui rendant son baiser. Nous étions collés au mur, notre baiser était brutal, rempli de l'envie que nous avions cachée jusqu'à présent. Il descendit ses mains et agrippa mes fesses. Il décolla ses lèvres juste pour dire.

"-Mes quartiers ne sont pas loin..."

J'avais saisi le message et je lui souriais aguicheusement. Il prit ma main et me tira rapidement jusqu'à l'appartement. Nous avons passé la nuit ensemble, et la suivante, et la suivante...

ImagineWhere stories live. Discover now