17: Find, kill and go on... Or not

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- Lucifer ! Daniel est encore à Los Angeles. Il est dans les quartier sud en ce moment même. Me dit fièrement Azazel.

Je soupire en souriant. Enfin, après un mois de recherches, on l'a trouvé.

- Reste ici, je vais lui rendre une petite visite. Dis-je en contournant le bar.

Je prends une bouteille de bourbon pour la route et embrasse longuement Azazel.

- Tu seras bien récompensé. Lui dis-je en passant ma main sur son torse.

Je m'éclipse avant qu'il n'ai pu me répondre. Je suis impatiente de torturer ce connard de Daniel.

Je grimpe dans ma voiture et démarre à toute allure, je suis aussi excitée qu'un gosse qui va ouvrir ses cadeaux ! Sauf que moi, c'est Daniel que je vais ouvrir et vider comme une boîte.

J'arrive dans les quartier sud assez rapidement. Ça pue le traître ici, il n'est plus très loin. C'est parfait. Je me gare et m'approche d'un groupe d'ados qui regardent un peu trop ma Lamborghini.

- Si j'apprends que vous y avez touché, si il y a une rayure, un pneu crevé ou une vitre brisée, je vous ferez subir ce que vous aurez fait à ma bagnole c'est clair ? Dis-je en les fixant d'un œil mauvais.

Ils ricanent et l'un d'entre eux ose pouffer en me regardant dans le blanc des yeux. Ils ne savent pas qui je suis ici ? Eh bien ils vont vite le savoir...

Je m'approche du brun qui a pouffé, sûrement le petit ""chef"" de leur bande de fiote, et je soulève par la gorge sans difficulté sous leurs regards horrifiés et le plaque contre le mur sur lequel ils étaient appuyés, ses pieds gigotent dans le vent pour essayer de se dégager en vain. Je suis encore plus forte qu'avant ma mort et c'est particulièrement jouissif. Les trois autres se reculent d'un coup en criant comme des petites filles, me faisant sourire.

- C'est quoi ce truc ! Crie l'un d'entre eux, pétrifié.

- Un monstre ! Un monstre ! Crie un autre.

Je roule des yeux avant de les replonger dans ceux larmoyants du brun.

- Je répète ma question. Dis-je calmement. C'est clair ?

Il hoche la tête tellement vite que j'ai entendu une de ses vertèbres craquer. Pathétique, et ça se prend pour des caïds ?

Je relâche le brun qui glisse contre le mur et tombe dans un bruit sourd en se tenant le cou et me retourne vers ses petits copains.

- Vous pensez que je suis un monstre ? Vous vous trompez un peu, vous voyez je fais plus dans la justice, je punis les pécheurs tout ça tout ça...

Ils n'osent pas bouger et je ricane en croisant les bras sur ma poitrine.

- Sentez-vous fiers d'avoir rencontré le Diable et d'en sortir vivant. C'est un privilège vous savez, peu de personnes sont encore en vie après mon passage. Bon, c'est pas que je m'ennuie avec vous, mais vous n'êtes pas très bavards et j'ai quelqu'un à tuer, alors surveillez ma caisse jusqu'à ce que je revienne. Dis-je en tournant les talons.

Ce n'est qu'en passant une main dans mes cheveux que je remarque que ma peau est brûlante. Un vrai brasier. Mon visage a encore changé sans que je ne m'en rende compte, ça explique pourquoi ils ont flippés... Tant pis, j'aime bien ce visage là, il me rend... Incroyablement diabolique.

Je continue de marcher, les rues sont vides, il n'y a pas un chat. Mes talons résonnent, brisant le silence qui m'enveloppe. Je m'appuie brusquement contre un mur alors que je me sens chanceler. Ça recommence, le bourdonnement dans mes oreilles, ce mal de tête et de dos. Et cette putain de voix.

DéchueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant