chapitre 4

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Ses doigts, comme ancraient dans ma peau, remontèrent expertement le long de ma colonne pour attraper mes cheveux en les nouant autour de son poing et en les tirant légèrement pour pencher ma tête en arrière.

_ Merci... Samantha.

Je me raidis directement à l'entente de mon prénom. Je le haïssai pour ne pas m'aider à me rappeler de qui je l'avais tenu... j'avais tout bonnement perdu la mémoire... mon dieu... Pourquoi?

Je fermai les yeux suite à cette question et frisonner pour son souffle qui s'echouait contre ma peau... ce n'était pas déplaisant comme sensation.

Reprend toi!!!!

_ J'ai terminé. Puis je m'en aller?tentai je

_ Oui. Mais d'abord, une question...

Il me lâcha pour que je puisse lui faire face et affrontai son regard, autorisant sa demande.

_ Crois tu aux vampires?

_ Pardon?

J'ai une confirmation qu'il n'avait plus toute sa tête. Il croyait à ces créatures mystiques? Mais tout le monde savait que c'était une représentation de nos croyances infantiles et imaginaires.

_Crois tu a l'existence des vampires? Répéta t'il lentement avec une sauvagerie à couper le souffle dans son regard sang.

_ Non, articulai je.

Il rit doucement, me laissant percevoir un rire raffiné et charmant. Il avait l'air de se moquer ouvertement de moi comme si mon ignorance dépasser celle d'un nourrisson.

_ Fort bien.

Il me détourna comme il l'aurait fait d'un obstacle, en direction de la baignoire. Je compris rapidement ce qu'il me restait à faire et quittai la pièce.
Étonnamment, il faisait nuit depuis fort longtemps, ce que je remarquai évidemment que maintenant.

Je m'adossais à la porte séparant Monsieur Leg à moi et soupirai comme si le choix le plus complexe de mon existence s'était imposé à moi 5 minutes plus tôt.

_ Dans quoi me suis je embarqué? 

Je me decollais de la porte et effectuer quelques pas aléatoires dans le couloir.
Tout ceci était nouveau pour moi. J'ignorais tout de mon passé jusqu'à me rappeller seulement de mon prénom... incroyable tout de même.

Un sentiment de vide me prenait la gorge. Je sentais que beaucoup de choses manquait à ma vie. Essentiellement un sens désormais.

J'avais perdu ma liberté et pire encore: la mémoire. 

J'étais cloîtrée ici pour garder la vie sauve et car je ne saurai pas où aller sinon.

Apparemment mon travail consistait à le servir dans de mauvaises conditions...

Sa façon de me toucher comme sur les hanches. Brutalement mais doucement à la Fois. Un contraste surprenant...
Et sa question farfelu de tout à l'heure alors que ses yeux rouges scintillaient de malice...
Est ce que les vampires existent?

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