Mort?

22 1 4
                                    

Le coup de feu résonna dans la cour. 

Le policier releva la tête, entendant l'écho du coup. Pris d'une soudaine panique il sortie de la salle et se dirigea vers le côté opposé, ou son camarade était partis seul. Il courait en jetant des coups d'œil dans chaque classe, cherchant un corps au sol, celui de son ami, ou celui de l'homme en noir. Il avait eu le courage de tirer? Qui était touché? Il avait un mauvais présentiment.

Le jeune homme tremblait tant l'anxiété le gagnait à chaque pas. Et si ce n'est pas son camarade qui avait tiré? Si l'assassin étais armé? Il redoubla d'effort dans sa recherche, et atteignit un couloir plus sombre. Au fond une porte étais entre ouverte. 

Soit vivant, sois vivant! Pitié, dis moi que c'est toi qui as tiré! Que tu es toujours en vie, et que je n'aurais pas à te pleurer avant longtemps! Dis moi qu'on auras le temps de le faire ce paintball! Tu as beau avoir la tête dur, je t'aime bien moi! Sois pas mort, hein?! Dis moi qu'on en verras d'autres des ciels bleu comme celui d'aujourd'hui! Qu'on continueras à sauver les chat perdus des grands-mères du quartier! Pitié dis moi que tu es en vie! 

Une larme de stress mélangé à de la peur s'échappa de son œil et glissa le long de sa joue avant qu'il ne s'en rende compte. C'est qu'il aimait bien cette tête de mule, et que s'il le perdait il s'en voudrait toute sa vie, et ne s'en remettrais sans doute jamais.... Il avisa des escaliers, et les grimpa a toutes allure, et enfonça toute les portes qu'il trouvait.

Il ouvrit la dernière porte  et entra dans une pièce sombre. Elle semblait vide, pourtant quelque chose attirais l'attention du policier.  Une fenêtre étais ouverte.

Alors que le jeune homme s'apprêtait à s'approcher, il entrevit une masse sombre juste sous la fenêtre. 

Une masse sombre..... 

Un corps sombre.....

Un corps...... 

Familier. 

Un cris s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'il reconnaissait celui qui était allongé devant lui. 

-Non! Hé réveille toi! Réveille toi! Hé ho! Arrête tes blagues, c'est pas drôle!! Bouge! Allez! Merde, merde, merde, merde, merde! Je fais quoi?! Je fais quoi?!! 

Le policier attrapa son portable, accroché à sa ceinture, et composa le numéro des urgences, voyant que son ami ne réagissait pas, et que son pouls était faible. Il tremblait, et ses mains ne cessait de s'entre choquer. Dans sa panique, il avait complètement oublié l'homme en noir, et s'en contre fichait! Là à l'instant ce qui lui importait, c'était la vie de son ami!  

Son appel fini, il pris le corps de son camarade dans les bras, et tentais de le faire revenir à lui, sans succès. Il sentais son pouls devenir de plus en plus faible, presque indétectable. Les larmes coulait à flot sur ses joues, mais il s'en fichait. Son ami était en train de mourir!  

Il remarque un petite flaque de sang à côté de la fenêtre.

-Au moins tu l'a shooté ce connard! Allez, répond! Ou sourit!  Tu peux pas me faire ça! Reviens, reviens! Allleeeezzz! 

Une de ses larmes tomba sur la joue du blessé donnant un aspect morbide à la scène... Seul, dans un lycée avec un mourant...  D'habitude ce genre de scène ne se voit que dans des dramas à l'eau de rose, ou le héros sauve la jeune fille en détresse, grâce à un pouvoir hors du commun, mais là, la seule chose qui semblait parvenir de la scène, c'était la tristesse, la peur et la mort.

La scène suintait la mort, la détresse et l'horreur. C'était la seule chose qui frappait le policier.

Il n'entendis pas le son des sirènes se rapprochant au loin, ni le portable vibrer dans sa main, il n'entendis pas la porte s'ouvrir, ni les cris d'effroi du médecin en découvrant les deux policiers. 

Mais il vit le corps de son ami lui être enlevé, les médecins s'activer autour de lui, les tuyaux et seringues qu'on lui implantais. Le masque à oxygène qu'on mis sur son visage, et le cardiogramme avoir des soubresaut de vie parfois. Il vit l'ambulancier emporter le brancard dans l'ambulance, et entendit vaguement l'évocation d'hôpital, d'opération, et de dernière chance. Sa vue était brouillée par les larmes qu'il n'arrivait plus à évacuer, tant son corps ne lui répondait plus. Il vit les yeux de son ami, comme brûlé, et il vit le médecin lui mettre une compresse dessus. 

Puis l'ambulance s'éloigna, le laissant avec une armée de soigneur qui l'auscultait, et des médecins qui lui posais des questions sans queue ni tête. Un homme qui devait aussi être médecin le fit s'asseoir, et lui donna le portable de fonction qu'il avait laisser dans la salle.

Après plusieurs minutes d'incompréhension et de choc, le jeune policier se rappela que son supérieur attendait des nouvelles. Il devait le prévenir. Il regarda son portable, et constata qu'il était déjà 18h45, et qu'il avait loupé 23 appels de son chef... Peut importe... Il saurait les choses bien assez tôt... Il composa le numéro du bureau de son chef, et entendit deux coup sonner.

-Allo! Kihyun!! Mais qu'est ce que tu fais?! Tu as vu le nombre d'appels que tu as ignorés?! Et le fugitif? Tu as des infos? Franchement, je ne te félicite pas! Qu'est ce qui t'arrive? Tu est l'un de nos meilleurs éléments, comment peux tu ignorer les appels de ton supérieur, surtout pour une affaire aussi importante?! Est ce que la charge de Minhyuk te déconcentre? Tu peux me le dire, tu sais! On se chargeras de lui trouver un formateur plus qualifié à enseigner, s'il le faut! Kihyun? Tu m'écoutes, au moins?! Kihyun?!! 

Le jeune homme  raccrocha, et les larmes qui étaient bloquées à la barrière de ses yeux coulèrent sans s'arrêter. 




J'aime bien faire ce genre de fin suspens! :) Bon, plus sérieusement, qu'est ce que vous en pensez? Qui est blessé, et qui ne l'es pas? 

Si vous avez des questions, des commentaires, ou des suggestion, n'hésitez pas! 

Comme un chat...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant