«Ouvre les yeux, Effy, Freddie est bien mort...»
(Deuxième Partie)
McClair était et restera toujours un jeune homme ayant une très grande importance au sein de la bande, de leur bande, une place unique et bien évidemment irremplaçable dans ce groupe d'adolescents fêtards et désillusionnés du monde dans lequel ils vivent, dans lequel nous vivons ; de cette société, de ces mœurs qu'ils endurent et que nous endurons tous, tristement, désastreusement ; un homme loyal, fidèle à ses proches, incroyablement mature, incroyablement affectueux, un être-humain au coeur incroyablement fracturé, fragilisé par la mort, le suicide de sa respective et malheureusement dépressive mère, Mary, combattant coûte que coûte, à tout prix, tout cela pour sa vie, son existence, ses enfants, son mari, mais cette maladie réussissant tout de même à remporter la bataille, la longue et persistante guerre, remportant son souffle, son vivant, l'horrible, l'épouvantable et l'honteuse ''victoire'' de l'avoir poussée dans les bras de la mort, dans les bras du suicide.
L'hypothèse de la volontaire disparition, l'absence de Freddie de son plein gré, était renforcée par cette sordide et tragique histoire du point de vue d'Effy, car, elle aussi, malgré elle, malgré les aides, les traitements qu'on pouvait lui apporter, lui administrer, elle aussi, malgré tout cela, désirait et était désiré par la mort, par les bras d'une possible paix, la paix idéale pour son âme, son âme torturé, martyrisé, tourmenté, par des mauvaises ondes, des mauvaises ombres, jusqu'aux plus éprouvantes tornades ;
Cette hypothèse était validée par ceux qui restaient, ceux qui étaient volontairement restés, dont elle, mais une part d'elle n'y croyait plus, avec les jours et les nuits qui passaient, ses insomnies qui persistaient, et le temps qui s'écoulait dans les rues de la ville de Bristol. Elle avait beau pu un instant, un moment le qualifier de lache, de faible, intérieurement, secrètement au fin fond de sa tête, elle avait beau eu de la haine, du dégoût, de la simple et compréhensible rancoeur, elle savait maintenant. Elle savait que non, elle ne pouvait plus croire en cette idée là, cette réflexion là ; ça ne lui ressemblait pas, ça ne pouvait pas lui ressembler, non, elle ne pouvait et ne voulait plus y croire. L'homme dont elle était passionément et éperdument éprise, amourachée ne pouvait pas avoir agi comme cela, agir comme cela, commettre cette acte là, ce geste là. Non, Freddie ne pouvait et n'aurait pas plus faire cela. Et les jours et les nuits qui passaient, ses insomnies qui persistaient, et le temps qui s'écoulait de fur à mesure, petit à petit, pas à pas dans les rues de la ville de Bristol lui faisait raisonnablement peut-être persister à penser qu'elle savait, qu'elle savait ce qu'il y avait pu se passer, qu'elle savait que le pire n'était jamais loin, que personne, aucun être, que ce soit elle, Cook, lui ou les autres, personne n'était à l'abri, à l'abri du pire. Le pire que le mystérieux disparu avait connu, accueilli près de la porte, que ce soit dans ses premiers derniers instants de son existence, sa courte existence..
Mais, comment pourrait-elle avoir la confirmation, l'affirmation de ses ''à priori''? Comment pourrait elle enfin, finalement avoir la certitude de sa croyance si ses acolytes n'avaient acquéri la réponse, l'ultime réponse, la réponse résolvant ce problème insoutenable, irrespirable? Et si la réponse, la vérité était en réalité connue mais étouffée secrètement? Et si, secret existant, serait t-il détenu, enfouée dans la mémoire, dans les souvenirs de la personne étant la plus proche du couple, la personne avec qui ils formaient tous les trois ce triangle amoureux, ce triangle volcanique, explosif, à la fois ardent et délirant? Elle avait besoin de savoir, depuis sa première insomnie, si son tendre amour avait mis fin a ses jours..
Pour ces doux sentiments, ces doux mots, cette douce complicité, elle allait saisir l'idéale occasion qui s'annonçait et se présentait devant elle, près de la porte. Recontacter son ami et ancienne fatale tentation portant le sage prénom de James, sage étant le contraire de son image, pour se retrouver dans leur ville natale, comme au bon vieux temps, au temps qui s'écoulait paisiblement, tranquillement, innocemment dans les rues de la ville de Bristol.
-Chloé Pataille (Auteur de la FanFiction)
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«Ouvre les yeux, Effy, Freddie est bien mort...»
FanfictionEt si la fin de la génération 2 (saisons 3-4) s'était déroulée différemment? Et si Elizabeth Stonem, alias Effy, ainsi que les autres jeunes de la bande avaient appris la vérité sur ce qui était arrivé à Frederick McClair, alias Freddie? Et si Jame...