IV-

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Parfois, je regarde les étoiles qui brillent dans la nuit. Sur mon petit lit, tout étroit, tout grinçant, je sens le poids de la présence de mon père, dans la chambre d'à côté. Sans mon frère, ce cauchemar ressemblerait au purgatoire. Encore plus terrible me direz-vous, puisque le purgatoire n'a pas la chance du cauchemar d'être un mauvais rêve. Non, le purgatoire n'a pas d'issue de secours, de réconfort. Il donne un semblant d'espoir d'accès au paradis, tout en nous admirant en train de se consommer de douleur.

Il constitue le seul pôle rassurant de ces vacances, mon grand-frère, un peu comme la béchamel sur les endives, ou du nutella sur des petits-beurre rassis.


Malgré les épreuvesWhere stories live. Discover now